Il vient chercher sa petite fille Mona à l’école, qu’il nous dit, ce drôle de Léonard avec son cabas rempli d’objets hétéroclites. Sa petite fille Mona qui ne serait autre que… Mona Lisa, la célèbre Joconde !
Ah mais c’est qu’on pourrait s’y perdre à vouloir le suivre dans la fantaisie de son langage et les déraillements burlesques de sa mémoire. La vérité, c’est que notre Léonard est atteint de la maladie d’Alzheimer. Vous comprenez maintenant pourquoi ses souvenirs ont une fâcheuse tendance à s’effilocher.
Ainsi, un décalage naturel s’installe tout au long du spectacle, soulignant les écarts qui peuvent exister entre mémoire ancienne et récente. Et en nous parlant de son quotidien le plus banal, notre Léonard de Vinci, figure universelle qui symbolise toute la soif de connaissance de l’Humanité autant dans le domaine scientifique et rationnel, qu’artistique et émotionnel, nous amène à réfléchir sur la complexité du cerveau, sur les maladies neurodégénératives et sur nos comportements (qu’ils soient ceux du malade comme ceux des proches ou des aidants).
Mona, quant à elle, est un portrait qui chante et enchante. Tantôt maître de la situation, tantôt dépassée par ce qui peut arriver, elle réagit avec ses émotions. Elle est l’image même du proche auquel tout un chacun peut s’identifier.

 

écriture et mise en scène
Rodrigue ROUYER-COBELLI
avec
Virginie MASSON-DENOMME & Bertrand BARTOLETTI
chargé de production
Jean-Claude FISCHER
une production WHY TULIP
siret 801 091 083 00031 APE 5911B