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L’artiste Defo et son exposition « Attrape ton monde »

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Défo, tu te définis souvent comme étant un artiste « par instinct », qu’est-ce que cela veut dire pour toi ?

C’est une formule que je trouve amusante, je dis ça parce que c’est ce que je suis. Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours dessiné, je suis en quelque sorte né comme ça.

Je n’attends pas que l’inspiration vienne. Il me suffit d’un support et ça vient naturellement, je me lance instinctivement dans la création. Je me laisse guider par le moment en essayant toujours de nouvelles choses.

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Tu as la volonté de laisser le public « communiquer » avec tes œuvres, tu n’aimes pas détailler l’histoire que raconte ta peinture, pourquoi ?

Je préfère l’idée que le public communique avec mon art et pas avec ma personne. Je lui offre un moment, une idée, une image sur une toile, et je choisis de lui en laisser la libre interprétation sans en influencer la lecture avec une idée qui m’est propre. Je suis peu bavard, je préfère parler aux gens à travers mes œuvres et laisser ma main transmettre les messages.

Quelque part, le public crée la toile avec moi et m’accompagne grâce à son regard porté sur l’œuvre. Il trouve par lui-même les réponses et, peut-être, ressentira par exemple un problème de société ou un vécu personnel. Et moi je deviens, en quelque sorte, un artiste invisible.

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On sent à travers tes peintures une réelle identité, tu peux nous en parler ?

J’aime les couleurs et la recherche de nouvelles nuances, expérimenter avec elles. Les couleurs, c’est la belle vie. Le mouvement est aussi très important. J’aime faire voyager le regard sur la toile. Il m’arrive parfois de faire de l’action painting, cela permet justement d’apporter ce mouvement à la composition.

Je prends souvent du recul une fois une toile finie, et lorsque quelque chose manque, j’anime la toile à l’aide de coups de pinceaux afin que la composition vive. Cette spontanéité transforme parfois l’œuvre en quelque chose de totalement différent. Rien n’est figé ou prévisible. Tout dépend du ressenti à l’instant T.

Je peins tout le temps. Je n’attends jamais les projets pour travailler. Sur les 36 œuvres qui sont exposées ici, 31 ont été réalisées cet été.

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Découvrez ses œuvres sans plus attendre ! 

Jusqu’au 28 décembre 2021
Entrée libre
Exposition ouverte de 9h à 16h30 du lundi au vendredi
Conseil départemental des Vosges

Pour plus d’informations sur l’exposition et l’artiste Defo :
Facebook : @Defo Defo

 

Découvrez le teaser de l’exposition :

 

 

 

La compagnie IPAC et leur création « Après le déluge »

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Cette nouvelle création fait suite à l’appel à projets « Création Partagée Edition #1 » et reçoit le soutien à la création de la DRAC Grand Est (le dispositif Jeunes Estivants coordonné par Scènes et Territoires) , du Ministère de l’Education Nationale, du Conseil Départemental des Vosges, de la communauté de communes des Hautes-Vosges et du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges.

 

Une nouvelle création en immersion dans les Vosges

La compagnie IPAC avait pour souhait de créer hors du théâtre et de travailler les paysages, à l’extérieur, tel un tournage au cinéma mais sans les caméras et écrans. L’idée de départ était de mettre en lumière et en son les décors déjà existants pour raconter une histoire qui implique les publics.

Il y a un réel engagement auprès de toute l’équipe artistique et les collaborateurs techniques (scénographes, concepteurs lumière, directeurs techniques, costumières, …) pour créer des spectacles qui mettent en immersion, en pleine nature ou en salle, avec un univers sonore et visuel très prononcé.

Etre dehors, c’est aussi pour IPAC une manière de faire découvrir au public ces autres métiers du théâtre et mettre en lumière les techniciens. On y découvre un lieu qui est éclairé autrement, qui a été transformé.

 

Une série théâtrale… 4 épisodes, 4 lieux insolites

Cette création fait écho au format court de séries de 45 minutes que l’on peut voir aujourd’hui sur des plateformes telles que Netflix. « On a fait une sorte d’étude un peu intuitive du temps d’attention que pouvait accorder les publics au spectacle. Puis c’est un format qui permet aux personnes qui travaillent et aux familles avec des enfants de faire le déplacement, sans que cela devienne trop lourd ».

Ainsi, la compagnie IPAC a répondu à la commande de la Communauté de Communes des Hautes Vosges dans le cadre du Plan Paysage qui souhaitait que plusieurs thèmes soient abordés dans des lieux différents déjà repérés. « Il y avait ces ‘contraintes’ qui nous ont finalement beaucoup aidé en tant qu’artistes en nous évitant de partir uniquement de nos ressentis émotionnels. On a découvert en faisant. »

Les épisodes se suivent et la compagnie découvre alors un public de retour à chaque rendez-vous. « On a croisé beaucoup de familles avec parfois des enfants en bas âge. On a fait la rencontre de personnes qui n’avaient pas pour habitude d’aller au théâtre et qui étaient très agréablement surpris. Et nous l’étions aussi ! Cela a créé du lien entre eux et avec nous, acteurs et concepteurs. C’était très valorisant pour tout le monde. »

Ce travail a également permis à IPAC de se questionner sur comment renouveler le public et faire venir des jeunes au théâtre (adolescents et jeunes adultes) et qu’ils aient l’envie d’aller au théâtre plutôt que de rester devant les écrans.

Et ce format séries fonctionne. Les spectateurs se font attraper par la fiction. Ils croient aux personnages. La compagnie finit par tisser une histoire.

IPAC souhaite réitérer l’expérience d’une fiction qui se poursuit et qui va chercher un public qui viendrait au théâtre comme il regarderait « Plus belle la vie » à la télévision. Les artistes réfléchissent actuellement sur une série qui s’implanterait sur un lieu unique vosgien qui n’est pas destiné au théâtre. Au-delà de l’aspect écologique et économique, ils ont l’envie d’exploiter au mieux un même lieu afin de le faire découvrir autrement, à chaque épisode.

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Un thriller théâtral

Le mode de thriller théâtral plait beaucoup aux gens. Ça rejoint un thème populaire de ce qu’on peut voir à la télévision avec le suspens et l’univers mystérieux de la nuit. 

La compagnie a débuté avec 4 mois d’intervention auprès d’enfants âgés de 6 à 12 ans. Ils ont recueilli leurs témoignages sur leurs rapports à la vie, à la nature et l’écologie, à la crainte de demain, et à leur imaginaire. « Cela a permis de libérer la parole sur plein de choses. »

A partir de là, l’intrigue est née : un déluge frappe le territoire et les enfants décident de faire face à la situation d’urgence climatique pour trouver des solutions pour protéger les adultes. Leur soudaine disparition lève des doutes et des inquiétudes.

Le 1er épisode a été filmé et introduit à chaque épisode suivant comme un récapitulatif de l’intrigue. « Après le déluge » couvre l’enquête de la disparition des enfants. Un inspecteur de police est appelé de Bruxelles pour venir les trouver. On fait la rencontre des enquêteurs et des enquêtés.

 

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Un théâtre aujourd’hui pour un monde de demain

« Après le Déluge » parle de situation d’urgence climatique et d’enfants acteurs du monde de demain. C’est un théâtre qui souhaite sensibiliser et ouvrir la parole pour avancer vers un meilleur monde.  IPAC est une compagnie de jeunes artistes, tous concernés par ces sujets d’actualité.

C’est nous demain qui allons faire des enfants. Intimement nous sommes tous en questionnement. 

 

Des challenges rencontrés, des challenges surmontés

La compagnie a rencontré un grand challenge en terme de timing. Ils ont eu une semaine pour s’implanter, dessiner une histoire et un décor, penser l’éclairage, … Ils devaient créer vite et écrire au fur et à mesure des épisodes. Ils ont suivi leur intuition et se sont rendu compte que c’était vers là qu’ils voulaient orienter le travail des créations de la compagnie.

La météo était également un facteur à prendre en compte à chaque épisode. « Jusqu’à la dernière minute nous étions menacé de décamper ou trouver des solutions. »

 

Une belle collaboration avec la jeunesse

IPAC a travaillé avec 180 enfants et leurs enseignantes de 8 différentes écoles vosgiennes (Thiéfosse, Sapois, Cleurie, Gerbamont, Basse-sur-le-Rupt, Faucompierre, Laveline-du-Houx, La Forge). « Les 8 maîtresses d’écoles ont vraiment été des collaborateurs. C’était très touchant. Elles ne nous ont pas lâché jusqu’au dernier épisode. » 

La rencontre avec les enfants, qui n’était pas prévu au départ, était en réponse à cet appel à projets. La compagnie avait envie d’inviter des gens de leur propre génération et de la génération qui suit et cherchait un mode pour le faire.

« Lorsque nous avons rencontré les enfants, on a eu des indices sur ce qui eux les intéressait et ils nous ont un peu surpris. En les rencontrant et en voyant le potentiel qu’ils avaient, très rapidement on s’est dit avec le metteur en scène que l’on pouvait aller plus loin dans cette démarche de travail exigeant avec des exercices d’acteurs qu’on avait appris lors de nos différents voyages. Mobiliser ces compétences chez les enfants et les développer, ça donne au plateau quelque chose d’assez incroyable. » 

La compagnie IPAC a pour ambition de monter une sorte d’école alternative auprès d’enfants intéressés. Une école qui ne formerait pas au métier de comédien.ne mais qui développerait des compétences utiles pour leur vie future (en prise de parole, en positionnement, …).

C’est une vraie volonté de la compagnie et de l’ensemble de ses collaborateurs de poursuivre la création dans des lieux qui ne sont pas des théâtres, à partir de ce qui existe déjà et de poursuivre le travail avec les enfants.

On n’a pas une ambition d’éducation artistique et culturelle, mais on est plutôt dans une recherche artistique de ce potentiel de l’enfant et de ce qu’il peut amener sur un plateau. Puis comment nous pouvons nous aussi les accompagner à développer des compétences que l’on découvre souvent trop tard ou pas du tout. Ils nous ont beaucoup surpris et on a énormément appris à leurs côtés. L’échange s’est fait dans les deux sens. 

 

L’actualité de la compagnie

Leur nouveau spectacle, « Déluge », prévue pour 2022 est coproduite par le CDN de Nancy.

Pour la prochaine création, la compagnie IPAC aimerait faire une saison 2 « Après le déluge » dans les Vosges, mais n’est pas encore sûre de sa forme. Elle a une réelle envie artistique de continuer avec de vrais publics qui ne sont pas convaincus d’office, de poursuivre un travail avec les enfants, de faire avec un besoin aperçu sur le terrain. « On est en train de déposer des dossiers pour poursuivre cette création. Nous n’avons pas de modèle préconçu. Nous n’avons pas envie de suivre un chemin conventionnel. On a de la chance d’avoir des soutiens qui partagent nos valeurs. »

En parallèle de ce nouveau spectacle, IPAC, centre de formation reconnu par l’Etat, propose « VoiceLab », une formation professionnelle d’initiation au chant polyphonique géorgien à destination d’artistes professionnels ou en voie de professionnalisation du spectacle vivant. La formation se tiendra en 2022 à Paris et la compagnie souhaiterait l’implanter également sur le territoire vosgien.

Jusqu’ici l’équipe habitait à Paris, mais se rapproche petit à petit pour s’installer dans les Vosges. La compagnie a pour ambition de faire venir les artistes étrangers sur le territoire plutôt que de repartir en expédition dans le monde comme ces 5 dernières années. IPAC souhaite ouvrir des portes aux enfants et leur donner un espace pour se questionner sur des sujets universels comme l’interculturalité et l’étranger.

Pour des enfants qui ont des parcours différents, même intimement, cela a permis à certains de comprendre qu’ils ont une place. 

 

Pour plus d’informations sur la compagnie IPAC :
Site web : : http://www.ipac-cie.com
Facebook : @interculturalperformingartscie

Crédits photos : ©Vladimir Lutz

 

 

Les InSolistes, nouveau quatuor insolite

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Piano : Dominique Allévêque
Flûte : Martine Odasso
Violon : Catherine Verbregghe
Saxophones et arrangements : Isabelle Berthelon

 

La naissance d’un nouveau quatuor

Les membres des InSolistes s’apprêtaient à jouer ensemble le 8 mars 2020 mais se sont très vite retrouvées cloîtrées chez elles lors du 1er confinement. L’envie de faire revivre la musique d’une manière active les a amenés à créer ce quatuor confiné et très vite elles se sont rendues compte que cela pourrait perdurer en dehors de leurs 4 murs.

Elles ont voulu être plus que des solistes… elle ont voulu être insolites !
« Dans les Vosges il n’y a pas beaucoup d’ensembles composés de professeurs de conservatoire ou d’école de musique. Les rencontres se font plutôt de manière épisodique et ponctuelle sur une manifestation. Avoir formé cette ensemble est déjà en soi quelque chose d’insolite. On trouve du temps dans nos emplois du temps respectifs pour se rencontrer alors qu’on vient toutes de villes et de conservatoires différents (Epinal, Neufchâteau, Remiremont, …). On tient bon et on est fière de cet engagement. »

Ce quatuor joue pour le plaisir, n’ayant plus rien à prouver musicalement. « Nous ne sommes pas Mozart, mais plutôt Salieri. Nous aimons autant travailler avec des amateurs qu’avec des professionnels. C’est ce qui nous émeut et nous anime. »

 

Un quatuor de 4 femmes … un quatuor d’amies

Cette formation, composée de 4 femmes, ne fut pas un hasard, mais une forte volonté. Les InSolistes souhaitent mettre en lumière les femmes dans la musique et, par le choix des répertoires, rendre hommage à ces compositrices de l’ombre.

Les InSolistes se connaissent depuis un certain nombre d’années et leurs routes se sont souvent croisées. Elles ont souvent travaillé ensemble au sein d’orchestres ou de formations, en France et à l’étranger. Quant à Dominique et Martine, elles se connaissent depuis 30 ans !

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Des parcours de vie musicale riche d’expériences et de rencontres

Catherine (violon) 

Pour Catherine, le violon n’est pas un instrument classique. « La musique classique fait partie de la vie du violon, mais d’une petite partie. Le 1er instrument à corde a été trouvé sur une fresque du 13ème siècle en Turquie. A l’époque de Louis XIV, XV et XVI, on jouait de la viole d’amour ou de la viole gambe, mais le violon était un instrument à danser, destiné pour le peuple ». Et c’est bien pour cela que pour elle, le violon a sa place aussi bien dans la musique jazz que la musique country, dans la musique Tzigane que la musique klezmer. Au sein des InSolistes, elle se sent libre de jouer du violon dans tous les styles où l’instrument peut s’épanouir.

Elle fait également partie de L’Ensemble Alliance, association spinalienne qui vise à promouvoir tous les artistes vosgiens de musique classique. (Zoom sur l’Ensemble Alliance en fin d’article).

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Dominique (piano)

Dominique a fait beaucoup de directions d’orchestres en laissant son piano de côté pendant quelques temps. Elle a beaucoup voyagé en tant que Directrice d’orchestre symphonique et a eu comme projet de faire chanter plus de 2000 enfants à Epinal en demandant à des compositeurs d’écrire des opéras dans des styles très différents (rock, musique orientale, pop, …). Elle est riche de beaucoup d’années d’expérience et très active sur le territoire.

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Martine (flute)

Martine est professeure au Conservatoire Gautier d’Epinal et également Présidente du Floréal Musical d’Epinal. « Nous sommes des acteurs présents et des musiciens impliqués dans nos lieux de vie. Nous nous investissons beaucoup ».(Zoom sur Floréal Musical en fin d’article).

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Isabelle (saxophone)

Isabelle a débuté la musique dans son village, puis a longtemps été directrice d’orchestre d’harmonie. Aujourd’hui elle enseigne également à l’Ecole Intercommunale de la Porte des Vosges Méridionale.

Elle aime beaucoup les projets transversaux et a collaboré avec des partenaires issus d’autres univers artistiques (cirque, théâtre, cinéma). Elle avait créé du côté des Hautes Vosges un ensemble départemental composé d’une vingtaine de musiciens et avait proposé une adaptation du Tour du Monde en 80 jours avec une compagnie de théâtre. « Je l’ai lu, je l’ai réduit, j’ai écrit des arrangements et on l’a mis en scène avec la troupe. » Elle avait également pris beaucoup de plaisir à proposer un ciné-concert où des arrangements avaient été créés sur des bouts de films.

« Isabelle a cette faculté d’arranger et le fait depuis très longtemps. Elle prend une partition et l’adapte à notre formation. C’est une vraie chance de l’avoir parmi nous », nous précise Dominique.

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Les membres des InSolistes se consacrent toutes également à la pédagogie parce que la transmission les passionne. « Quelqu’un qui veut avoir un enseignement complet doit aussi se confronter à la scène et jouer avec et pour d’autres personnes car c’est toujours un enrichissement, que l’on peut partager ensuite avec nos élèves ».

Elles sont partie prenante de cette vie culturelle vosgienne et engagées sur le territoire et la région Grand Est. Le quatuor est particulièrement attaché à des évènements pluridisciplinaires, mêlant leur musique à d’autres disciplines (arts plastiques, danse, vidéo, ….).

 

Les retrouvailles avec le public

Fin juin Les InSolistes se lançaient ensemble pour la 1ère fois devant un public. « Un vrai bonheur. Répéter c’est bien, mais à un moment donné on a envie de montrer au public ce que l’on fait et voir comment notre travail est reçu ». Cet été, au Théâtre Municipal à Epinal, ils ont pu à nouveau se régaler sur la scène.

Et lors de leur dernier concert organisé par la Ville de Remiremont, le public, adultes et enfants, était au rendez-vous pour le plus grand plaisir du quatuor et de leur invité.

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Artiste invité pour un beau mariage musical

Le quatuor a été accompagné pour l’occasion à la batterie par Guillaume Rodière, professeur à l’Ecole de batterie Dante Agostini et à l’Ecole Intercommunale de la Porte des Vosges Méridionale.

« La batterie était un instrument suffisamment attractif pour que l’on puisse trouver des répertoires et c’est un vrai bonheur de pouvoir compter sur cette collaboration musicale. L’intérêt d’avoir un artiste invité c’est que lui puisse également proposer des choses pour nourrir encore le répertoire. Il nous a proposé une pièce de jazz qu’on n’aurait certainement pas joué. Puis, sur une pièce où il n’y avait pas de batterie il a su faire un arrangement pour qu’il puisse jouer avec nous. »

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Un répertoire large et des musiques variées

Elles ont toutes des influences musicales différentes et ont su apporter des choses au quatuor. Certaines n’auraient certainement pas joué la suite orientale de la compositrice Mel Bonis. D’autres n’auraient très certainement pas pensé au répertoire de Pedro Iturralde. 

On a chacune apporté nos envies et nos goûts musicaux pour le partager avec les autres.

 

Et la suite ?

Pour commencer, Les InSolistes souhaiterait une meilleure visibilité. Elles continueront de jouer pour le public vosgien pour accroître leur notoriété.

Ce quatuor aimerait pouvoir mener des projets et actions artistiques au niveau du patrimoine et représenter le département des Vosges. « Il existe beaucoup de lieux insolites vosgiens. Nous aimerions les mettre à l’honneur à travers notre musique en donnant de notre temps et de notre énergie. Nous aimerions trouver des choses originales qui nous amènent vers d’autres aventures. »


Pour plus d’informations sur Les InSolistes :
Facebook : Les-InSolistes

 

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Ensemble Alliance

Ensemble Alliance est une association qui existe depuis plus de 30 ans sur Epinal et qui a été créée par Danièle et Gilbert Castello afin de promouvoir tous les artistes vosgiens issus principalement de la musique classique. Au fil des années, l’association a été amené à inviter aussi des personnes de Franche-Comté, du grand Paris ou de l’étranger.

Ils organisent des concerts au mois de juillet et août dans le cadre des mardis music qui ont lieu à la Basilique ou au Théâtre Municipal lorsqu’un piano à queue est nécessaire.

Cette année ils ont également proposé un concert Vivaldi gratuit au mois de juillet à l’espace Cour avec la participation du Carnaval de Remiremont et les costumes vénitiens.

L’association propose des programmes très différents avec accordéons, cordes des alpes ou vibraphones tuba et des concerts à géométrie variable. Elle peut accompagner des chorales vosgiennes ou animer des concerts dans les villages. Elle peut venir à 2, 4, 10 ou 20 musiciens.

Ensemble Alliance se veut également un tremplin pour les jeunes musiciens et participe à des événements pluridisciplinaires alliant par exemple musique et arts plastiques.

Leur actualité
Concert Trio Pilgrim (piano-violon-violoncelle)
30 octobre 2021
Théâtre Municipal d’Epinal

Pour plus d’informations :
Facebook :@EnsembleAlliance

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Floréal Musical

Floréal Musical est un festival printanier à Epinal qui a lieu en avril-mai de chaque année. L’association existe depuis 1983 et Martine Odasso en est la Présidente depuis 3 ans.

L’association avait pour missions au départ de faire connaître la musique à tous les publics, de proposer la musique dans les écoles ainsi qu’à Epinal. Les grands artistes à l’époque se produisaient principalement sur Paris et Floréal a permis de faire venir de artistes de renommée sur le territoire vosgien.

C’est un festival basé sur des styles très éclectiques allant du baroque au jazz et de l’opéra à la musique vocale.

Un Petit Floréal, dédié aux artistes locaux, a également vu le jour il y a 3 ans.

2 saisons ont dû être annulées en raison de la crise sanitaire. « Nous avons voulu faire 2 concerts début septembre pour fidéliser les partenaires et montrer que l’on existait toujours », nous explique Martine. Un premier concert s’est tenu à l’auditorium de la Louvière avec Jean-François Zygel et André Manoukian, très connus du grand public. Le public a pu assister à une battle de piano entre classique et jazz. Un deuxième concert, « Songs and Dances », était proposé à la Basilique avec Tim Mead et sa très belle voix de contre-ténor. Il était accompagné par les Musiciens de Saint-Julien, groupe Baroque dirigé par François Lazarevitch. C’était un programme baroque-celtique dédié à Henry Purcell  où les musiques irlandaises étaient incorporées dans la musique du compositeur anglais.

La nouvelle saison Floréal est prévue en avril et mai 2022.

Pour plus d’informations
http://www.floreal-epinal.fr
Page Facebook : @FlorealEpinal

Les Imaginales 2021

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Les Imaginales, en images…

 

RENCONTRE BODYPAINTING FRANCE

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PÔLE HISTOIRE ET IMAGINAIRE

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EXPOSANTS ET ANIMATIONS

 

CHAPITEAU DES DEDICACES

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BULLE DU JEU

 

PÔLE ARCHITECTURES ET UTOPIES

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Crédits photos : CD88 / DCS / MEghtesad

L’artiste Ghizlane nous dévoile sa Presque

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Une signature artistique… ou pas !

Ghizlane a beaucoup expérimenté. Son travail artistique est fluctuant et évolue en continu. « J’ai l’envie de garder une réelle spontanéité et naïveté dans mon art. Ce sont des ambiances ; mes œuvres représentent un instant T ».

Un descriptif de son art ? Il n’en est pas question pour elle ! Elle essaie plutôt de s’écarter de l’analyse de son art et d’éviter d’y mettre des mots. Pour elle, l’art est bien plus complexe et appartient aux personnes qui le regarde.

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Un parcours d’artiste sous le signe de l’humain

Ghizlane, curieuse de nature, se laisse porter par les gens passionnés qui l’entourent, véritables moteurs dans son cheminement d’artiste. Elle fonctionne à l’humain et se dit bien accompagnée pour se donner la motivation de tout tenter sans peur du ridicule.

La danse et le théâtre ou encore le clown lui ont aussi beaucoup apporté. Ses dessins, autre moyen d’expression artistique, ont été très certainement nourris par ces autres disciplines. Quand son père tombe malade, le dessin devient un refuge, un besoin compulsif. Ghizlane se met alors à dessiner tous les jours.

Le dessin aujourd’hui a pris une grande place dans sa vie d’artiste, grâce à toutes ses rencontres humaines et culturelles et ses expériences de vie.   

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Du petit au grand…

Ghizlane a travaillé sur petit format pour une question purement de contraintes logistiques. Le dessin sur papier petit format était simplement plus pratique.

Elle repasse au grand format lorsque son ami lui prête un espace. C’est alors que l’aventure de la Presque commence. « Je souhaitais expérimenter des choses pour voir ce que cela faisait de faire du très grand et approfondir le travail à l’encre de chine et la plume. Ça s’est construit petit à petit. »

Dans la pièce elle ne voyait que 2 mètres à la fois et a vite ressenti le besoin de dérouler entièrement l’œuvre pour la visionner avec du recul. Dans la rue en bas de l’immeuble, la Presque s’ouvre pour laisser place à des échanges riches avec les gens du voisinage. Elle attise la curiosité des passants et fait de belles rencontres improvisées avec des personnes dont elle ne connait pas le lien à l’art.

Et lorsque la Presque fut presque finie, elle eut l’envie de la dévoiler aux autres et de l’exposer à plusieurs endroits, dont certains encore tenus secret !

Ghizlane

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L’écriture accompagne sa plume…

Ghizlane aime les mots. Elle est fascinée par l’écriture comme graphisme et l’art de la calligraphie, mais également par le sens des mots et leurs différentes interprétations possibles.

Sans vouloir enfermer ses œuvres, afin que les gens s’approprient librement ses dessins, elle se laisse parfois inspirée par des mots. Parfois elle y pose un titre et parfois elle mêle mots aux dessins, comme sur la Presque.

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Le processus de création de La Presque

Il a fallu 4 mois de création pour La Presque, entrecoupé de temps de vide qui ont permis à l’artiste de sortir de l’œuvre. Pour Ghizlane, elle ne sera « peut-être jamais finie et vivra le plus longtemps possible ».

Lors de sa création, des moments imprévus ont enrichi l’œuvre. La musique s’y est invitée sur une période lorsqu’une amie musicienne jouait de la guitare pendant qu’elle dessinait. Ghizlane répétait des gestes dans des moments très méditatifs.

« Puis, le doute débarque parfois, mais tant mieux ! » Des petits coups de pouce sont nécessaires avec la visite d’amis bienveillants, le professeur d’arts plastiques plein de bons conseils, …

Ghizlane

 

L’exposition de la Presque

Ghizlane expose grâce aux propositions qui lui font sortir de sa zone de confort. C’est ainsi qu’elle se laisse porter par son ami Nico, patron du bar Le Phonographe à Epinal, qui lui propose un format expo-concert aux côtés d’un groupe de musique qu’elle ne connaît pas.

Lors d’une exposition précédente, Ghizlane décide de cacher des morceaux de la Presque pour garder le mystère sur l’œuvre le plus longtemps possible. Ce mystère, elle y tient beaucoup.

Depuis le début, Ghizlane opte pour une installation en extérieur, malgré les intempéries estivales. « Je la trouve bien dehors. Je laisse faire les choses. J’ai envie de continuer ma démarche, même dans la manière d’exposer et que mes choix ne soient pas de mon fait. Comme au théâtre, ‘c’est le plateau qui décide’ ».

Elle veut faire vivre La Presque aussi dans ses réparations. Tel l’art du Kintsugi, elle souhaite utiliser les parties abîmées ou déchirées. « Tous ces morceaux disparates forment quelque chose de beau ». Ghizlane fait le choix du lâcher-prise pour s’accepter dans sa pluralité et ses imperfections et pour accepter son art.

Ghizlane

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Ghizlane

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Les défis en tant qu’artiste-plasticienne vosgienne

Son plus grand défi : être présente là où on ne l’attend pas.
Pour Ghizlane, beaucoup de gens ne se sentent pas légitimes d’aller voir des œuvres d’art et pensent que l’art est réservé à un milieu privilégié. « L’art demande tout simplement de la curiosité. On est tous équipé d’un corps et d’émotions. L’art peut apporter beaucoup de choses à beaucoup de gens. Je préfère qu’on me dise on n’aime pas mon art, mais qu’on vienne le voir ».

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L’actualité de Ghizlane

Cet été elle quitte les Vosges pour voir du pays et laisse place au vide et à l’improvisation. « C’est quelque chose qui me tient à cœur ». Elle ne sait pas où elle part, mais elle se laissera guider par les gens qu’elle rencontre et les lieux qui l’inspirent. Elle s’intéresse à l’incongru et au jamais tenté.
La Presque continuera son aventure lors de ce voyage. Elle n’en dira pas plus… à nous de la suivre sur ses réseaux !

 

Pour plus d’informations sur Ghizlane  
Instagram : @ghizlane_hanas

 

Crédits photos : ©CD88 / DCS / MEghtesad

 

 

 

 

Le Phonographe, lieu culturel avant tout !

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Bar, resto, mais pas que …
Un lieu convivial qui invite la culture sous toutes ses formes

L’idée de départ était de créer un lieu culturel, une sorte de MJC décalée, avant même de créer un bar-restaurant. « Un lieu où les geeks viennent jouer à des jeux de société, les zikos viennent découvrir de la musique insolite, … Chez nous, vous pouvez entendre du métal, puis du jazz et finir sur de la musique classique. Il y a même de la musique aux toilettes ! »

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« L’Arrière-cour des Miracles », nouveau concept estival

Toujours plein d’idées pour apporter de la nouveauté, Nico a souhaité créer un espace à l’extérieur pour mettre l’art à l’honneur. Malgré les intempéries de l’été, la nouvelle terrasse couverte a permis d’éviter les rassemblements à l’intérieur en période de Covid et de proposer des moments de partage et de découverte, autrement.

La fermeture des bars et des lieux culturels a été un coup dur car il croit dur comme fer que la « culture est un allié bien-être ». Etre ensemble, partager des idées, vivre un moment fort artistique… tous des ingrédients pour garder un regard positif sur la vie et une bonne santé mentale.

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« Les P’tits Lives du Phono » – le numérique pour garder le lien

Ces vidéos ont été créées « en attendant la suite… ». Finalement, le déconfinement et la réouverture ne se sont pas fait de suite et il a fallu trouver un moyen pour que les artistes de la musique puissent continuer de créer et de jouer. Tout comme La Souris Verte l’a fait avec leurs « Lives », il a voulu faire travailler les intermittents du spectacle, les musiciens, le chanteurs et chanteuses, … « Lors de la fermeture de notre établissement, la vidéo était le seul moyen d’apporter de la culture aux gens. » Mais Le numérique, selon lui, ne remplacera jamais un concert.

« Les P’tit Lives du Phono », c’est 2 morceaux de composition par live. Le Phonographe a pu accueillir de nombreux artistes tels que Muriel d’Ailleurs ou Jack Simard. Le groupe local Bottomz Up s’est amusé à faire une version acoustique de leur nouvel EP rock et ont pu dévoiler leur talent de musiciens. Chaque artiste invité a montré un réel enthousiasme sur la petite scène du Phonographe et le public sur les réseaux sociaux était toujours au rendez-vous.

 

A la trouvaille d’artistes et d’idées …

Le Phonographe met en lumière la création musicale avant tout, mais offre également un lieu d’expression pour les artistes qui s’accaparent de morceaux pour les transformer en reprises uniques. La créativité est le mot clé !

L’intelligence collective et la fusion d’idées reflètent également l’esprit du Phonographe. Des concepts les plus farfelus avec ses voisins Division Skateshop (12 rue des Etats-Unis) aux idées collaboratives avec les artistes invités, Le Phonographe trouve toujours de quoi surprendre.

Lorsqu’il y a une intelligence de groupe, malgré des petits moyens, cela fait son effet !

 

Un Expo-concert : une note pluridisciplinaire

« La culture appartient à tous et ne doit pas être élitiste. C’est un truc de la rue… et ce soir lors de l’expo-concert, c’est littéralement dans la rue ! ». Le Phonographe nous offre une soirée placée sous le signe de la pluridisciplinarité avec un beau mélange visuel et sonore. Sous un ciel éclairci, la Presque (et non fresque) de l’artiste-plasticienne Ghizlane prend place directement sur la rue, illuminée pour l’occasion, et le groupe de musique I -ii- I embellit le tout avec ses airs exaltants nous transportant dans un autre univers. La musique est cohérente avec l’œuvre ; les passants dans la rue des Etats-Unis s’arrêtent tous pour contempler et écouter. « C’est une réelle volonté de mélanger les disciplines et le rendu est réussi, bien au-delà de mes espérances ! »

I -ii- I

Ghizlane

Ghizlane

 

L’artiste-plasticienne Ghizlane et sa « Presque »

Découvrez l’interview de Ghizlane >> par ici
Page Instagram : @ghizlane_hanas

Nous vous dévoilons presque son oeuvre afin de garder son mystère !

Ghizlane

Ghizlane

ghizlane

 

Le groupe I -ii- I

Pour plus d’information sur I -ii- I :
Site web : iitwoeyes.bandcamp.com
Page Facebook : @iitwoeyes 

I -ii- I

I -ii- I

I -ii- I

 

L’actualité du Phonographe

A la rentrée en septembre 2022, les concerts reprennent.
Un petit avant-goût du programme :
Muriel d’Ailleurs
Raymond court toujours
David Vincent
et plein d’autres choses !

Vous êtes un artiste ou groupe vosgien et souhaitez faire une proposition insolite au Phonographe, contactez Nico !


Pour plus d’informations sur le Phonographe

Facebook : @lephonographeepinal

Crédits photos : CD88 / DCS / MEghtesad

 

Let’s Be Green Festival 2021

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DECOUVREZ L’INTERVIEW COMPLET DANS VOTRE >> VOSGES MAG 

UN FESTIVAL ECO RESPONSABLE

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DES JEUX EN BOIS…

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DES EXPOSITIONS PHOTOS …

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DES ARTISTES LOCAUX…

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Cosmos
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Lina Bijou
marilou
Marilou
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Clem’z

 

Crédits photos : ©CD88 / DCS / MEghtesad

Pour plus d’informations sur le festival et l’association :
Facebook : @letsbegreenvosges 
Site web : http://www.letsbegreenfestival.fr/

 

 

 

Jackdal et son exposition au Conseil départemental des Vosges

jackdal_expo_cd88

Sensible au développement de la création artistique en arts visuels sur son territoire, le Conseil départemental des Vosges accueille des expositions au sein de l’Hôtel du Département tout au long de l’année. Cette action a pour objectif de faire connaître des artistes plasticiens vosgiens.

Culture C Nous a donc eu le plaisir d’interviewer Jackdal photos dans le cadre de son exposition qui est prolongée jusqu’au 20 août 2021. Zoom sur ce photographe de rue qui montre l’émotion d’un instant, la fugacité d’une situation. Dans cette vie qui va trop vite, Jackdal amène le spectateur à prendre le temps de regarder et de penser.

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Découvrez l’interview :

 

DÉCOUVREZ LE TEASER DE L’EXPOSITION :

La compagnie Tempor’Air nous présente « des hauts et débat »

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Rencontre avec Kévin Briot, directeur artistique, danseur-interprète et intervenant pédagogique pour la Cie Témpor’Air

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Kévin Briot de la compagnie Tempor’Air / crédits photo : CD88/ME

 

La danse version Tempor’Air

Leur danse, c’est le top rock, la danse debout du break dance que l’on reconnait avec les jeux de jambes, les attitudes et la tenue de corps du b-boy (breaker). Cette discipline dans la discipline, Tempor’Air l’a choisi pour mettre en lumière l’aspect dansé du break dance. Le top rock est une danse caractérielle avec du mime et des jeux de rôles et qui, bien que dotée d’une technique bien spécifique, laisse place à une réelle improvisation et spontanéité.

 

 

Le parcours des danseurs-chorégraphes

Ce sont les voyages et les rencontres qui ont forgés Kévin Briot et Ala’Edinne Abdemouche de la compagnie Tempor’Air. En passant par la case des stages, aux côtés de pionniers de la danse hip hop partout en France et à l’étranger, ils ont pu se former. Ces stages ont été un réel héritage de l’univers du hip hop. En prenant conscience qu’il fallait se professionnaliser, parallèlement, ils se sont formé à l’enseignement artistique de la danse.

Puis il y les battles… la meilleure école.
Face à soi-même, les battles sont une réelle mise à nu servant à se dépasser. Kévin et Ala’Edinne ont évolué dans leur discipline grâce à ces confrontations qui les ont nourris et stimulés tout au long de leur parcours.

Les battles sont aussi une belle leçon de vie pour faire face à l’échec de manière positive. « Les 1ères barrières que l’on se met sont les nôtres », dit Kévin, « pendant 5 ans on a tout donné en battles sans rien gagner. Puis, on passe les pré-sélections, on arrive en quart de finale, en demi-finale…. et à force de persévérance, un jour on se retrouve en finale ». Une leçon importante qu’ils essaient de transmettre aujourd’hui à la jeunesse vosgienne.

Les 2 artistes ont touché à tous les styles de danse pour trouver leur signature bien à eux. Ils ont fait du popping, du locking, du hip hop, du break et se sont même instruits sur la danse contemporaine et classique. « Aujourd’hui on arrive à tout mettre ensemble pour en faire notre propre soupe. »

 

 

La pièce chorégraphique « Des Hauts et débat »

Cette pièce est la suite logique de leur parcours. Il y a 3 ans, elle prenait la forme d’une petite pièce de 20 minutes qu’ils ont pu tester auprès d’un public jeunesse au sein d’un collectif à Verdun dans le cadre de stages.

Dans les Grand Est, ils ont été repérés par Didier Patard, directeur de l’association Transversales, puis accompagnés également par Jacky Castang de Scènes Vosges, afin d’aller plus loin avec leur création qui aujourd’hui a pris la forme d’un spectacle professionnel de 50 minutes.

« Des Hauts et débat » est l’histoire de leurs voyages, de leur émancipation et de tous les hauts et bas qu’ils ont pu rencontrer sur leur parcours. C’est une mise en lumière de bouts de vie sur 10 ans.

J’ai dansé pendant 5 ans dans ma chambre. Je souhaite apporter aux jeunes ce que je n’ai pas pu avoir .

Avec ce spectacle, ils souhaitent donner accès à la culture et danse hip hop auprès d’un jeune public rural. La compagnie Tempor’Air souhaite faire passer un message simple : on peut réaliser ses rêves, même lorsqu’on habite un petit village vosgien, loin des grandes métropoles où le hip hop s’est considérablement investi.

 

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Quand la musique et la danse se mêlent…

Tempor’Air est accompagné sur scène par le musicien Yvain Von Stebut.

Rencontré il y a quelques années dans le cadre d’un projet d’ateliers, Yvain avait créé des captations sonores pour accompagner une chorégraphie proposée aux jeunes vosgiens.

Sollicité à nouveau pour faire une bande son de leur spectacle « Des hauts et débats » lors du confinement, ils ont fait le choix d’une musique en live sur scène afin de rendre la pièce plus interactive et vivante.

C’est une vraie connexion sur scène entre la danse et la musique. La magie opère .

 

Le hip hop et break dance dans les Vosges, ça donne quoi ?

« C’est compliqué », affirme Kévin.
Il y a une quinzaine d’années, il existait une fédération hip hop dans les Vosges avec des acteurs provenant de Nancy. Aujourd’hui, il y a tout à refaire pour dynamiser la culture hip hop dans les Vosges et que cela se démocratise en milieu rural.

Leur volonté a été de créer une compagnie professionnelle vosgienne afin de se donner du poids et de la crédibilité à cette discipline et les actions portées sur le territoire.

 

Un lien fort avec la jeunesse

La transmission auprès de la jeunesse est un axe phare de la compagnie.
Pour ce faire, la compagnie propose 2 volets :

  • EAC (éducation artistique culturelle) au sein d’établissements scolaires afin de monter des projets, sensibiliser les jeunes et leur donner un accès à la culture du hip hop
  • Enseignement de la discipline par le biais de cours de danse au sein des MJC et centres socioculturels du territoire

 

L’actualité Tempor’Air

Le spectacle « Des Hauts et débat »

  • le 15 juin 2021 au théâtre de La Rotonde à Thaon-les-Vosges
  • 24 septembre 2021 au Festival « Là haut sur la colline » à Epinal
  • 23 juillet 2021 au Festival Pluralies à Luxeuil-les-Bains
  • Maison d’arrêt à Epinal

 

Annonce

Une petite forme de 25 minutes du spectacle exporté hors murs (sans musicien) est proposée en extérieur, dans les écoles ou différents lieux accueillant la culture sur le territoire. Contactez la compagnie Tempor’Air pour plus d’informations !

 

Pour plus d’informations sur la compagnie Tempor’Air

Facebook : @temporair.cie

Instagram : @compagnie_temporair

Site internet : www.compagnietemporair.fr

Sortie du nouvel album « Sweet Lorraine » du Escoms Devard Ebster Trio

stephane_escoms
stephane_escoms
crédit photo : ©Maxime Perrotey

 

ESCOMS DEVARD EBSTER TRIO

“Sweet Lorraine”

 

13 standards indémodables, enregistrés à l’ancienne, en une ou deux prises et à la maison. C’est le nouveau projet de jazz du pianiste vosgien Stephane ESCOMS. Il a invité à le rejoindre Michel DEVARD à la guitare, et Bernhard EBSTER à la contrebasse. Jeremy BOROWSKI a enregistré et mixé l’album.Stephane et Michel accompagnent le chanteur pour enfants déodatien Jean-Michel REY depuis de nombreuses années et partagent l’amour du jazz. Benhard, autrichien d’origine, rencontré au Conservatoire de Metz à la fin des années 2000, vient de s’installer à Senones, l’occasion était trop belle et l’idée de rendre hommage à cette musique venue des comédies musicales américaines du début du 20ème siècle s’est très vite imposée, dans un format, le trio Piano Contrebasse Batterie, qui a un peu disparu du jazz actuel. Sweet Lorraine, le nom de ce premier opus, est une chanson de 1928, rendue célèbre entre autres par Nat King Cole.

C’est aussi l’occasion de célébrer la région, avec une pochette imaginée par Philippe SPONNE à partir d’une photo des Frères REMUSAT.

 

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Crédit photo album : ©Les frères REMUSAT/Philippe SPONNE

 

 EXTRAIT DE L’ALBUM

 

C’est le début d’une belle série d’enregistrements, le volume 2 est déjà en préparation, avec la même équipe, et pour le volume 3 une invitée sera de la partie. Le répertoire est infini, et la période vide de concerts permet de passer plus de temps en studio.

A noter que pour la sortie (et pour les gourmands!) la Pâtisserie LAURENT de SAINT DIE DES VOSGES a créé un gâteau “Sweet Lorraine” pour le week-end de Pâques, on pourra y trouver l’album.

 

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Sortie en physique et sur toutes les plateformes le 2 avril 2021.

A commander via la page Facebook de Stephane ESCOMS.