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Les filles ne sont pas des poupées de chiffon

Un conte moderne qui interroge l’héritage des traditions, leur poids et les dommages qu’elles peuvent générer. 

Ella est une petite fille qui naît dans une famille où il n’y a pas de fils, dans un pays où la société rejette les familles sans héritier. Ses parents inventent donc un fils : elle sera Eli à l’extérieur et Ella à la maison. Ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’à 13 ans elle redeviendra fille pour être mariée de force…

Inspiré de faits réels, Les filles ne sont pas des poupées de chiffon aborde ces injonctions qui nous étouffent, qu’il s’agisse de traditions, d’assignations sociales ou de projections parentales. Un éloge délicat à la nécessité de conquérir « la liberté d’être soi ».

Trahisons de Harold Pinter

La femme, le mari, l’amant, trio classique du théâtre bourgeois. La complexité des rapports amoureux comme celle des rapports amicaux nous est révélée, faisant du spectateur une sorte d’enquêteur à la recherche d’une impossible vérité. Qui est le traître ? Qui est la victime ? Qui manipule qui ?

Emma est galeriste à Londres et a entretenu pendant sept ans une relation avec Jerry, agent littéraire, qui est aussi le meilleur ami de son mari Robert, éditeur. La pièce s’ouvre sur un aveu, non pas un aveu au mari de l’infidélité passée, mais un aveu à Jerry : Emma lui apprend qu’elle vient de tout dire à son mari.

Dans une chronologie à rebours, Harold Pinter retrace les sept années de cette triangulation amoureuse : des séparations aux rencontres, des aveux aux mensonges. En renversant le cycle du temps de cette intrigue, il en souligne les troubles et les contradictions et nous livre une analyse complexe des sentiments et non-dits amoureux.

Jack Simard et Stann Duguet

Deux univers se sont touchés. Ce qui manquait à l’un semblait trouver sa réponse dans celui de l’autre. L’inimitable déblatération de l’un vient s’enchevêtrer dans la folle liberté de jeu de l’autre. C’est franc et pleinement incarné.

Jack Simard arpente la scène « chanson indépendante » depuis bientôt vingt ans. Interprète singulier et récent pianiste autodidacte, c’est désormais les doigts plantés dans les touches que le vosgien s’en va scander petites affres et grandes passions. Stann Duguet balade son violoncelle et sa fougue créative à travers le monde depuis une quinzaine d’années. Il a le bagage classique et les élans jazz.

Leur rencontre semble être un retour à des formes de musique plus spontanées. Les deux complices ont chacun un rapport très organique avec la création et avec l’instrument, ce qui laisse libre cours à des envolées intenses et particulièrement débridées. Et si finalement ce que l’un et l’autre cherchaient se trouvait là, quelque part dans l’épure du son, entre la corde vibrante et le mot cru.

Suis-je bête ?!

Dans un dialogue vivant entre philosophie, théâtre et acrobatie, Suis-je bête ?! interroge notre rapport au savoir et aux intelligences. Guillaume Clayssen, ancien professeur de philosophie devenu metteur en scène, s’appuie sur une enquête sonore réalisée dans un lycée alsacien, où il a recueilli les témoignages d’élèves et d’enseignants sur leur perception de l’intelligence, de l’échec et des inégalités scolaires. Ces voix, brutes et sincères, résonnent sur scène et se mêlent aux mouvements d’un ou d’une acro-danseur (danseuse), aux textes littéraires et aux envolées musicales des Variations Goldberg de Bach interprétées par Glenn Gould.

Un spectacle qui questionne avec poésie ce que l’on nomme « intelligence » et « bêtise » et les biais éducatifs, depuis l’invention des tests de Q.I. jusqu’à l’intelligence artificielle.

In Satie et The Rite of Spring

Profondément inspirée par la philosophie orientale, la chorégraphe Xie Xin crée deux nouvelles œuvres mettant en dialogue les partitions iconiques d’Erik Satie et Igor Stravinsky avec sa gestuelle poétique. Ces deux œuvres explorent la dualité entre douceur et puissance, légèreté et pesanteur, à travers la réinterprétation de deux univers contrastés.

In Satie fusionne romantisme français et mysticisme oriental, nous plongeant dans une atmosphère subtile et envoûtante. Les Gymnopédies et Gnossiennes y sont réagencées et enrichies par un dialogue délicat entre vibraphone et piano.

Dans une seconde partie, The Rite of Spring exploite la puissance des percussions et des frappes de piano pour conférer une intensité physique et visuelle à la musique. Xie Xin transforme son impuissance face aux forces de la nature en une force de survie et d’humanité, portée par la conviction qu’il faut « faire face à la mort pour embrasser la vie ». La danse devient alors un langage visuel et corporel qui transcende la musique, exprimant à la fois la résilience face à l’adversité et la renaissance après l’épreuve.

Entre poésie et intensité, In Satie et The Rite of Spring invite à une réflexion sur le cycle de la vie, où chaque destruction porte en elle la promesse d’un renouveau.

La ligne solaire d’Ivan Viripaev

Un couple au milieu de la nuit dans sa cuisine. Le temps comme suspendu. Ils sont au bord. Au bord de la rupture, au bord de l’épuisement, du renoncement et de la violence.

Mais ils s’accrochent, comme des morts de faim, au désir de s’expliquer jusqu’au bout. D’enfin se rencontrer complètement ou de se séparer définitivement. C’est dans ces confins qui nous sont tous familiers, de près ou de loin, qu’Ivan Viripaev place sa fable. En ne ménageant aucune des petites bassesses et des grandes blessures de la vie de couple, il passe au crible l’état limite de la dispute, à la recherche de la pépite enfouie, celle de l’amour.

Dans cette pièce courte, ramassée, crument universelle et férocement drôle se trouve condensée toute la pensée lumineuse de ce grand auteur.

Blizzard

Blizzard nous emporte dans un voyage fou, poétique et tendre en plein hiver, et nous invite à nous perdre dans un instant d’émerveillement complet.

Et si l’hiver avait pris toute la place ?
Pas seulement dehors, dans les rues et les champs
Mais aussi dans les maisons, les chambres à coucher
Sous nos habits et jusque dans nos cœurs.
Tout, absolument tout enfoui sous la neige
Embrouillé par une tempête blanche.
Le vent du nord figeant le temps à mesure qu’il s’écoule sur nous.
Est-ce que ce serait une catastrophe
Ou une chance de recommencer,
De réparer nos erreurs ?
Une page blanche
En forme de blizzard.

Echappés du cirque du soleil et du cirque Eloize, les sept artistes multidisciplinaires accompagnés par un musicien au piano, à la guitare et au banjo, proposent un tourbillon de prouesses et d’humour et d’acrobaties insensées.

Flash le petit papillon dont les minutes sont contées

Et si demain existait, dis-moi, qu’est-ce que tu en ferais ?

Dans le port du Havre, Flash, un jeune papillon à peine sorti de sa chrysalide découvre qu’il est un éphémère. Dès lors, une seule question occupe son esprit : comment réussir sa vie en 24 heures ? Grâce à l’aide de Lili la souris et Jojo le blaireau, Flash va faire le voyage de sa vie et tenter de rallier la septième merveille du monde : le Stade de France. Avec ses 454 projecteurs et ses 8 000 mètres carrés de pelouse, l’arène sportive est l’Eldorado des lépidoptères… Mais Saint-Denis, ce n’est pas la porte à côté. Flash arrivera-t-il à temps ?

Flash est une comédie musicale familiale qui fait la part belle au jeu, à la danse, et aux chansons. Le chrono défile, et les jeunes spectateurs retiennent leur souffle jusqu’au coup de théâtre final…

Slam à Hélicoop – Passeurs de poésie

La saison de poésie s’achève sur un moment fort : la première scène slam à Hélicoop avec Catherine Barsics, poétesse, slameuse et performeuse en résidence.

Programme :

17h00 : Accueil des participant.e.s de l’atelier
17h30-19h30 : Atelier slam/coaching scénique avec Catherine Barsics
Sur inscription uniquement : 07 81 88 14 14 / Tarif de l’atelier : 5€
20h : Ouverture des portes et inscription à la scène
20h30 : scène slam / entrée libre
-> un texte personnel, sans musique, 3 minutes max.