Avec The Brutalist, Brady Corbet signe un film monument sur le poids de l’art et la désillusion du rêve américain à l’issue de la Seconde Guerre mondiale. Porté par un trio d’acteurs bluffant, le long-métrage est un chef-d’œuvre comme le 7e art en produit peu.

L’histoire, sur près de trente ans, d’un architecte juif né en Hongrie, László Toth. Revenu d’un camp de concentration, il émigre avec sa femme, Erzsébet, après la fin de la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis pour connaître son « rêve américain ».

Le titre fait allusion (mais pas seulement) à l’architecture brutaliste qui est un mouvement architectural du XXe siècle qui utilise le béton apparent, des formes géométriques massives et une fonctionnalité exprimée.