À l’occasion du Marché de Noël de Plombières-les-Bains, la Galerie invite le public à venir découvrir six artistes aux univers et techniques différents : Charlotte Genevaux, terre et métal ; Denis HILT, Le Spatz Lorrain ; Ariane LEPILLIET, cyanotype ; Jeanne PICQ, gravure ; Stéphanie ROBERT, photogramme, cyanotype ; Chantal TOUSSAINT, céramique d’art.
Charlotte Genevaux a un parcours atypique. Après avoir passé plusieurs années dans le milieu industriel, elle a fait le choix de s’installer dans les Hautes Vosges et de laisser libre court à ses deux passions que sont l’Art et la Nature. En 2023, Charlotte a ouvert un espace d’exposition d’exception, « Le Pantographe », situé à Le Tholy.
Denis Hilt est sculpteur et graphiste. Son Spatz, un moineau en terre cuite émaillée, est emblématique de la Moselle et de la Lorraine. Chaque Spatz est unique. Denis Hilt nous offre à travers la représentation naïve et poétique de ce petit moineau, un reflet de la société humaine.
Ariane Lepilliet travaille depuis une dizaine d’années dans le domaine de la conservation et de la valorisation du patrimoine écrit et graphique. C’est dans ce cadre qu’elle a été amenée à s’intéresser aux procédés de photographie anciens puis à les pratiquer elle-même.
Depuis plusieurs années, elle utilise la technique du cyanotype pour réaliser des tirages photographiques bleu de Prusse sur papier d’art neutre 100% coton. Ses sujets s’inspirent de ses voyages et du patrimoine architectural en général. Avec un aspect ancien et un rendu proche de l’estampe, chaque tirage est unique.
Jeanne Picq se forme à la technique de la gravure à l’école Estienne avant de pratiquer dans différents ateliers parisiens puis bordelais. En 2015, elle ouvre son propre atelier-boutique à Nancy.
Son univers est rempli de nature animale et végétale, tourné vers le ciel ou les racines mais toujours dans une joyeuse et délicate composition colorée qui invite au rêve.
Très inspirée aussi par les souvenirs d’enfance que lui font revivre ses propres enfants, ses gravures sont peuplées de petits personnages joueurs ou doux rêveurs.
Sa technique favorite est l’eau-forte mais elle réalise aussi des linogravures et mélange souvent les deux, quand elle ne rajoute pas des petits découpages de papiers à motifs.
Stéphanie Robert, passionnée par le vivant et curieuse de nature, est de formation scientifique. Elle a étudié la biologie, l’écologie, les sciences de l’environnement, puis la communication scientifique.
Stéphanie Robert réalise des photogrammes depuis 2008, fascinée par ceux des surréalistes depuis l’âge de 20 ans, et attirée par le côté expérimental et matériel du procédé, par les manipulations et expériences en chambre noire, et par les épatantes formes du vivant.
Pour Chantal Toussaint, « modeler la terre est un moment suspendu où l’esprit s’évade. Se mélangent alors des images et des souvenirs multiples d’objets, de paysages, de lectures… Eléments mémorables qui s’organisent en familles imaginaires et se cristallisent sous la main. L’atelier devient laboratoire de recherche poétique, intime cabinet de curiosité ».
👉👉👉 L’association LE BALCON propose aux artistes amateurs 👩🎨👨🎨, habitant dans un rayon de 30 km autour de Fontenoy-le-Château, de partager leurs œuvres cachées 🎨🖼avec le public.Elles seront exposées les samedi 4 novembre (de 14h à 18h30) et dimanche 5 novembre 2023 (de 10h à 18h) à Fontenoy-le-Château, dans la salle communale.
👉 Maximum 40 exposants. Inscrivez-vous dès maintenant et jusqu’au 18 octobre 2023 ou pour toutes questions à👉 lebalcon88@yahoo.com
Joindre 2 à 3 photos de vos oeuvres et un très court texte de présentation.Le coût de participation est de 10 euros pour les adhérents de l‘association et de 25 euros pour les non adhérents.
« Là où vos talents et les besoins du monde se rencontrent, là se trouve votre vocation », disait Aristote.
Celle de Benoît Grunewald est née de la rencontre entre ses talents (cachés, enfouis, invisibles ?) et le besoin impérieux de nettoyer un coin de nature abandonné, abîmé, souillé.
L’émotion ressentie devant ce tableau dévasté a été l’élément déclencheur. Pour lui, tout est sacré, la nature en premier lieu. Il entreprend alors de redonner vie à cet endroit.
Sur l’emplacement d’un amas informe de bois et déchets enchevêtrés, il érige un tori — portique marquant l’entrée des sanctuaires au Japon — et observe.
Tous les trésors qu’il découvre au cours du nettoyage, tous ces bois morts aux formes expressives, il éprouve le besoin de les (ré)animer.
Une performance qu’il accomplit en les exposant associés à des photos. Au-delà de leurs qualités esthétiques, les œuvres présentées sont porteuses de message. L’artiste questionne la place du sacré dans nos sociétés et le rôle que la nature peut jouer pour lui redonner un sens.
Gervaise Thirion
« J’aime explorer. Un jour, j’ai découvert ce coin de Bruche totalement magique !
Le lieu était merveilleusement beau et triste à la fois parce que pollué par d’innombrables déchets. La rivière m’a happé, une relation s’est tissée.
J’ai passé des heures et des jours à l’explorer et à en nettoyer chaque recoin. J’ai connu l’ivresse en m’immergeant et en plongeant pour libérer le cours de l’eau.
Et puis, j’ai trouvé des trésors cachés au fond de l’eau et sous les immondices !
Je sentais bien que tout cela faisait écho avec quelque chose d’important.
Notre humanité est malade de ce qu’elle fait subir à elle-même, à la Terre, au vivant.
Oubliant ses origines, elle rejette le sacré en se coupant de son trésor intérieur.
Or, c’est précisément dans nos profondeurs intérieures que se trouve la clé d’un possible retournement.
Mon travail se propose de revisiter sans peur ces profondeurs pour nous reconnecter à notre âme d’enfant, notre part de sacré. »
Benoît Grunewald
Présentation des œuvres de Didier Guth, artiste plasticien, né en 1951 à Strasbourg où il travaille et vit toujours.
Cette exposition est organisée en partenariat avec l’atelier Christian Peter, 39 rue Liétard à Plombières-les-Bains.
Elle est visible du jeudi au dimanche.
Didier Guth a suivi des études de Lettres modernes et d’Histoire de l’art à Strasbourg. Chargé d’enseignement en Arts plastiques à l’Université de Strasbourg et professeur de Lettres modernes au lycée Kléber jusqu’en 2012, il est membre du groupe de plasticiens « Faisant » et du groupe « Plakatwand Kunst », membre de « Quinz’art », il est également membre fondateur de « zone d’art ». Didier Guth a exposé en France, en Allemagne, en Chine, aux États-Unis, en Italie, au Luxembourg, en Belgique, en Finlande et en Angleterre.
Collections particulières en France, en Suisse, en Allemagne et aux États-Unis.
Didier Guth travaille à la réalisation de peintures (empreintes sur papier, peintures sur carton et sur bois), d’objets (reliefs de bois découpés peints), d’images (photographies aménagées), de textes (livres d’artistes), de gravures et de monotypes (atelier Rémy Bucciali).
« Mes pratiques artistiques sont multiples ayant toutes à voir avec le collage et l’image, les objets et les traces.
En cela, je suis un pur produit de l’histoire de l’art du XXe siècle, héritier aussi bien de Schwitters que de Picasso pour les collages, de Klee et de Mirò pour les formes, du pop art pour les couleurs et les formes simples, de Warhol pour les images, les séries, les accumulations et les photocopies, de Calder pour les objets. » Didier Guth, 2023