Skip to main content

« Leurs Enfants après eux » en Compétition Officielle à la Mostra de Venise 2024

« Leurs Enfants après eux », réalisé par Ludovic Boukherma et Zoran Boukherma, tourné en partie dans les vosges, est sélectionné en Compétition Officielle à la Mostra de Venise 2024, qui se tiendra du 28 août au 7 septembre.

 

Film, adapté du roman de Nicolas Mathieu, publié aux Éditions Actes Sud (Prix Goncourt 2018) avec Paul Kircher, Angelina Woreth, Sayyid El Alami, Gilles Lellouche Ludivine Sagnier et Barbara Butch.

 

Le film est soutenu par la Région Grand Est, le Conseil départemental des Vosges et la Communauté d’Agglomération d’Epinal dans le dans le cadre du réseau PLATO et le CNC.

 

Production : Chi Fou Mi Productions et Trésor Films

📸 Photos ©Marie-Camille Orlando

Festival RésoNuances 2024 – une nouvelle formule inédite

Rencontre avec Stann Duguet

Une nouvelle formule

Le Festival RésoNuances évolue avec un nouveau format !

L’association recentre le festival sur une même zone géographique et le réduit à 3 jours avec une programmation plus importante au fil de la journée, soit 3 à 4 spectacles par jour.

Le festival garde le concept de concerts dans les jardins, mais tout ne repose plus sur l’extérieur. Il y aura une solution pérenne de recours en cas de météo capricieuse.

Des concerts en extérieur, c’est un peu léger comme concept. Le cadre c’est un plus, mais ce n’est pas une valeur sûre. Nous ne pouvons pas nous reposer sur ça. 

Une vraie identité a également été pensée. Cette nouvelle édition expérimente et se réinvente afin d’offrir au public vosgien un festival unique.

[ A noter : La météo s’annonce particulièrement instable les 11, 12 et 13 juillet. L’ensemble de la programmation est déplacé dans la salle polyvalente du Tholy (3 rue Charles de Gaulle) réaménagée et décorée pour l’occasion.]

 

Pourquoi ce changement ?

Les éditions précédentes étaient une sorte de mini-tournée sur 4 semaines avec des concerts sur tout le territoire vosgien. Une logistique conséquente pour déplacer une scène sur différents sites et tenir une équipe de bénévoles impliqués sur toute cette durée.

Le public n’était pas forcément au rendez-vous dans les lieux un peu plus loin. On demandait beaucoup de notre petite équipe de bénévoles. Nous accueillions les musiciens pendant toute cette période. Allier vie professionnelle et vie privée… On fatigue, tout simplement. 

 

Un axe de programmation

L’éclectisme – une valeur constante


L’éclectisme reste une identité forte du festival RésoNuances. Différents univers musicaux sont explorés avec une réelle volonté, pour cette nouvelle formule, d’amener les gens là où ils ne s’y attendent pas.

Les autres années j’avais une sorte de conduite, dirigée sur un instrument particulier ou les voix féminines, par exemple. Un fil rouge qui se baladait comme ça en filigrane, mais j’avais besoin de réfléchir à une réelle identité. 

 

 

La création – une signature nouvelle

 

Tout le festival se base sur des créations. Il n’y a pas de cover. Pour la musique classique, par exemple, ce sont des compositeurs actuels sur des créations originales. 

La création est un axe important pour Stann Duguet, en lien avec son parcours de musicien. Il adore interpréter et reprendre le répertoire, mais il a, avant tout, une envie de créer son propre univers musical.

C’est une histoire de rencontres. Rencontrer un musicien pour la toute première fois et jouer de la musique ensemble… une vraie osmose se dévoile. La présence du public a également une action sur ce qui se passe sur scène. On ne jouerait pas de la même manière. C’est un cercle. Et c’est très important aujourd’hui de vivre ça et de faire vivre ça. On est sur nos écrans, mais il faut recréer du lien, rassembler différents publics…. Musiciens, acteurs culturels du territoire, publics… 

 

 

Des artistes locaux et régionaux

Dans les axes de programmation, l’association a aussi décidé de programmer plus d’artistes des Vosges et du Grand Est afin de créer un équilibre et une cohérence. Ainsi, cette année, vous trouverez des artistes d’ici et d’ailleurs avec notamment 30% d’artistes locaux et 40% d’artistes régionaux.


Un festival de parité

Le dernier axe voulu par l’association sera d’atteindre la parité sur scène. Cette année le festival accueille 9 femmes pour 11 hommes.

Aujourd’hui les femmes dans la musique, il y en a, mais pas tant que ça. C’est donc compliqué d’atteindre la parité. C’est une chose importante pour nous d’aller vers la parité, mais ce n’est pas un premier critère de choix pour la programmation. Les femmes musiciennes doivent être choisies pour leur talent et non pour rentrer dans un objectif de parité. On expérimente et on le prend comme une étape. Avoir des femmes et des hommes sur scène, ce sont 2 énergies très différentes. Il faut allier les deux pour apporter cette belle diversité. 

ensemble_nemesis

Multi-musical et multiculturel

L’aspect multiculturel n’est pas une volonté propre à la programmation. Multiples cultures se rejoignent effectivement sur scène, mais c’est avant tout la musique qui les réunit.

L’étiquette musique du monde n’est pas un souhait, car la musique du monde, aujourd’hui, est devenue très fermée sur quelque chose de très festif. Le duo « Shams » par exemple, reflète des inspirations du classique, du jazz, de la musique contemporaine et de la musique du monde. C’est une identité musique nouvelle, propre au duo, et non pas une identité musique du monde. 

ensemble_nemesis

Attirer de nouveaux publics

L’association souhaite attirer d’autres publics, avec une volonté de rassembler les gens sans cloisonner. Cet objectif n’est pas encore atteint, mais l’association y œuvre activement.

Notre public reflète la tranche d’âge 40-70 ans. On n’a pas encore réussi à attirer la jeunesse. On a également du mal à attirer du public qui ne vient pas habituellement aux concerts-spectacles. On est dans une sortie d’entre soi. J’ai envie d’accueillir notre public fidèle tout en ouvrant à d’autres publics. Nous réfléchissons, pour les années à venir, au « comment », en proposant, par exemple, d’autres solutions tarifaires. 

L’ouverture à la pratique amateur

Pour cette édition 2024, une grande nouveauté débarque. L’association a travaillé avec des publics amateurs pour présenter les nouvelles créations.

« Chanter les FemmeS » – spectacle musical écrit par Sylvia Voinet | Jeudi 11 juillet
Une comédie chantée mélangeant des professionnelles et des amateures.

On a travaillé avec le ECSP de Cornimont. On fait parler du festival par d’autres biais et cela amène des publics différents.

 

« Les Souffles du Vent » –  création de Stann Duguet et Erwan Le Guen | Vendredi 12 juillet
Un projet porté avec l’orchestre symphonique de l’Ecole intercommunale de musique de Gérardmer, dirigé par Ludovic Bérard.

Les musiciens des écoles de musique viennent faire de la musique mais ne vont pas forcément aux concerts. C’est une autre ouverture à la musique que l’on a voulu en travaillant avec des musiciens amateur d’une école de musique.

 

Une édition pleine de surprises

Vendredi 12 juillet, le bassiste du Aleph Quintet, Théo Zipper, jouera avec Fred Raby, un batteur talentueux qui s’est fabriqué un synthé modulaire aux effets très surprenants. Une rencontre entre 2 musiciens qui ne se sont jamais vu avant et qui nous ont préparé quelque chose d’inédit.

J’aimerais vraiment aller dans cette direction … Que les gens se disent qu’ils ont vraiment découvert quelque chose d’unique au festival. 

Samedi 13 juillet, pour clôturer le festival, un bœuf sous les étoiles attend le public. Ce sera plus d’une cinquantaine de musiciens et chanteurs (Aleph Quintet, le chœur amateur Les Fifrelus, …) qui joueront ensemble une création collective sur une musique composée spécialement pour l’occasion. Il y aura également une reprise de Claude Nougaro et une création d’Erwan Le Guen. 40 minutes de surprise musicale parsemée d’improvisations pour finir en beauté cette édition 2024.

 

Découvrez le programme complet : à télécharger 

Pour la billetterie : https://www.helloasso.com/associations/resonuances

Le Festival RésoNuances est soutenu par le Conseil départemental des Vosges.

Partenaires buvette et restauration :

  • Fromagerie Bongrain Gérard – Le Tholy
  • La Boulange du Gab – Cornimont
  • L’art en Bouche – Saulxures sur Moselotte

 

 

 

Exposition de Jean-Marie Cherruault au Département

DÉCOUVREZ LE TEASER DE L’EXPOSITION

 

 

Découvrez l’ARTICLE VOSGES MAG

 

Retour en images du vernissage du 27 mai 2024

en présence de François Vannson, Président du Conseil départemental

 

 

 

Au Conseil départemental des Vosges
Entrée libre
de 9h à 12h et 14h à 16h30 du lundi au vendredi

 

 

 

La Fête médiévale de Châtel-sur-Moselle

Démo des archers

Association La Hird d’Ull

Performances artistiques

Artisanat du Moyen Âge

Grand spectacle

John Di Domenico avec les « Chevaux de prestige »

Campements vivants – démonstrations de la vie médiévale

L’Accrotour – la tour d’escalade

 

 

 

Découvrez le « Savoir-Fer » de Francis Pierre

Francis Pierre – Sculpteur, Forgeron d’Art et Formateur

 

Francis Pierre a consacré plus de 20 ans à façonner le métal avec passion. Forgeron d’art et sculpteur métal, il excelle dans les techniques de soudure, tronçonnage, meulage, perçage, et pliage, guidé par le besoin de créer et d’inventer.  Il conçoit ses pièces à l’envie et l’inspiration. Toutes ses œuvres sont réalisées en métal forgé ou soudé et même parfois les deux !

Toutes mes sculptures émanent de la volonté d’exprimer une émotion, un ressenti ou un message.

Maîtrisant l’acier, il crée des pièces sur mesure, uniques et de haute qualité.

Au fil des années, Il a perfectionné ses techniques et acquis une grande maîtrise du travail du métal. Il a appris à façonner le fer, l’acier, l’aluminium, et même à travailler les différents alliages d’acier.

Aujourd’hui, son activité de serrurier métallier lui permet entre autre de mettre en pratique toute son expertise. Il réalise des pièces sur mesure pour des clients particuliers et professionnels.

La forge est une véritable passion pour lui. C’est un art ancestral qui allie technique, créativité et précision. Il aime travailler le métal chaud, réaliser des pièces uniques et emplies de sens et les voir se transformer sous ses coups de marteau.

 

Présentation de l’exposition 

 

Du 29 janvier au 26 avril 2024, l’exposition « Savoir-Fer » met en lumière le travail de Francis Pierre.

Au Conseil départemental des Vosges
Entrée libre

 

Découvrez le teaser de l’exposition

 

Culture C Nous au Festival international du film fantastique de Gérardmer

« Le Mangeur d’âmes », tourné dans les Vosges, a été financé et soutenu par la Région Grand Est dans le cadre du nouveau dispositif dédié au film de genre « Frissons en Grand Est », ainsi que par le Conseil départemental des Vosges via le réseau de collectivités Plato. Il a été présenté hors-compétition au Festival International du film fantastique de Gérardmer samedi 27 janvier 2024.
C’était salle comble  (700 personnes !) à l’Espace Lac samedi soir à l’avant-première du film, en présence des réalisateurs Julien Maury & Alexandre Bustillo, des scénaristes Annelyse Batrel & Ludovic Lefebvre, de Phase 4 Productions et du comédien Paul Hamy.
 « Le Mangeur d’Âmes » a été tourné dans les Vosges à Plombières-les-Bains, Saint-Amé, Senones et Gérardmer.
Production : Phase 4 Productions
Coproduction : Place du Marché Productions, Umedia, Star Invest Films Production
Distribution : Star Invest Films
Avec la participation de OCS tv, Prime Vidéo et France TV.

Retour en images sur le Boplicity Jazz Festival 2023

Musique et patrimoine

 

La 3ème édition du festival a repris ses quartiers d’été au Château des Capucins à Rambervillers. Les organisateurs du festival, ainsi que les propriétaires de ce lieu insolite, Edith et Francis Phelipeau, ont à nouveau accueilli très chaleureusement le grand public au sein du parc du château.

Les festivaliers ont pu profiter de la belle façade du château, de jour comme de nuit. Le Château des Capucins, construit à la fin du XVIIIe et inscrit aux Monuments Historiques, est un précieux témoignage des styles architecturaux qui se sont succédé entre le règne de Louis XVI et le Premier Empire.

 

Discours de bienvenue
Benoît Brunner, co-fondateur du festival

 

Une ambiance cool & conviviale

 

Le festival s’adresse à tous les publics. Novices voulant découvrir de nouvelles sonorités ou fanatiques de jazz ven.u.es voir les têtes d’affiche et groupes nouvelle génération…tous ont une place.

Jeudi, pour la soirée gratuite de lancement, beaucoup de familles, toutes générations confondues, viennent découvrir l’ambiance conviviale créée par les organisateurs.

Une soirée d’ouverture aux grooves urbains

 

Michael ALIZON Around Quintet a ouvert les festivités !

Un  nouveau quintet voit le jour et propose des sonorités très électriques, à la fois funk et trip-hop.

Michael ALIZON – saxophones
Erwin SIFFER – claviers
Jean-Yves JUNG – claviers
Claire Chookie JACK – basse
Jérôme SPIELDENNER – batterie

 

 

Pour plus d’informations sur Boplicity Jazz Festival :

Crédits photos : ©CD88/MEghtesad

Exposition ENTRE-VUES de Robert Cahen, Cédric Jacquillard et Rarès-Victor

L’Exposition ENTRE-VUES mêle l’ambigu, l’équivoque et le furtif. Nous nous retrouvons à la frontière du réel et de l’imaginaire.
Une parenthèse pendant laquelle nous portons plusieurs regards sur les oeuvres avec une réflexion intime et profonde sur le temps, l’humain, la nature, …

3 artistes avec 3 univers exposent sur cette thématique de la frontière.

 

ROBERT CAHEN

Artiste-vidéaste et figure majeure dans le domaine de la création vidéo et instruments électroniques.
Posez-vous, devant ces écrans, et contemplez…observez…faites lien…faites le vide…ressentez…croisez réel et imaginaire…

 

CEDRIC JACQUILLARD

Artiste-peintre offrant, à travers ses oeuvres, aventures visuelles insolites et inédites.
Une envie de décrypter … d’observer formes, lignes et détails … de puiser dans vos références artistiques, historiques, sociétales et personnelles.

 

RARES-VICTOR

Artiste-plasticien d’origine roumaine dévoilant le corps, l’intime et la nature.
De la nature poétisée, des éléments cachés, des bouts dévoilés, des histoires devinées, des choses ressenties, …

 

« L’Eau qui tombe » – Robert Cahen – Installation vidéo

 

« Pneuma » – Rarès-Victor – Acrylique sur grande toile

 

« The Soothsayer (Le Devin) » – Cédric Jacquillard – Huile sur toile

 

« Oasis » – Cédric Jacquillard – Huile sur toile

 

« Installation Platonique II » – Rarès-Victor

 

« Jaluzia » – Rarès-Victor – Acylique sur toile

 

« Sounder » – Cédric Jacquillard – Huile sur toile

 

« Sounder », « Tape » et « Aqua » – Cédric Jacquillard – Huile sur toile

 

« Aqua » et « L’Annonciation » – Cédric Jacquillard – Huile sur toile

 

Allez jetez un oeil à cette exposition proposée par La Lune en Parachute !

Exposition jusqu’au 13 juillet 2023

Ouverture du mercredi au vendredi de 13h à 18h et le week-end de 14h à 18h.
Entrée gratuite.

 

Crédits photos : ©CD88/ME

 

 

A la découverte de Plombières avec Ultrason et Champion

 

Faire sens avec le terrain

Dans ce projet, il a été question de valoriser les ressources humaines et patrimoniales de Plombières-les Bains. Un village entier a été mis en relation avec un couple de clowns, Ultrason et Champion, afin de permettre un maillage social et artistique, intergénérationnel et durable. Résidents d’EHPAD, élèves du collège et des écoles maternelle et primaire, commerçants, curistes, associations locales, élus et habitants plombinois ont tous été impliqués aux différentes étapes du projet.

A la suite d’échanges et réflexions, des missions ont été proposées aux clowns de La Spontanée et, à l’occasion de nombreux évènements culturels de décembre 2022 à juin 2023, ils sont devenus reporters, guides touristiques, historiens d’arts et conférenciers, animateurs de groupes de parole, danseurs, maîtres de cérémonie, …

Le fil rouge du projet était l’eau et le thermalisme.

 

Rencontre avec Ultrason & Champion 

Lydie Gustin et Francis Albiero

 

La naissance d’Ultrason et Champion

Champion est né d’une improvisation cirque faite dans les années 2000. Francis Albiero, vêtu ce jour -là d’un maillot du meilleur grimpeur de la marque « Champion », entend son ami dire « Et Champion, tu viens par-là ! ». Et le nom fait tilt. Le personnage voit alors le jour et évolue avec le temps.

Ultrason, quant à elle, est née en 2020 avec les prémices d’un personnage qui s’est affiné en quelques années. La voix et le corps continuent d’évoluer aujourd’hui.

La rencontre artistique entre Champion et Ultrason date de 2020. Confinés ensemble, ils ont publié tous les jours des improvisations sur les réseaux sociaux. Le duo s’est peaufiné grâce à ça. En sortant, ils tenaient les bases d’un spectacle sur le cinéma. Puis s’en est suivi un spectacle sur le rock, une visite guidée, un solo d’Ultrason et un spectacle sur l’art contemporain de Champion.

« On est un duo comme Laurel et Hardy, qui avance au fur et à mesure des projets artistiques, mais qui reste le même duo. On se nourrit de tout ce qu’on a déjà fait et, parfois même, on fait des blagues sur ce qu’on a vécu ailleurs. Et le public nous suit ! »

 

Comment vous décrivez-vous en tant que clown ?

« Il y a une image du clown dans la tête des gens : le clown pour enfants qui fait de la magie. Cela ne correspond pas à la nôtre. On nous décrit parfois comme « clown-moderne ».
On a pour habitude d’expliquer notre univers et d’utiliser le terme de théâtre burlesque comme repère. Et parfois, on parle juste d’Ultrason et Champion… le public commence à nous connaître. »

 

Hors d’œuvre – à la découverte d’une œuvre d’art, autrement

Les « hors d’œuvres », créés par Ultrason et Champion, consistent à sortir des murs des œuvres artistiques et les installer dans des lieux improbables pour attirer un autre public.

La Société d’Art et Histoire ainsi que le Musée Louis Français, partenaires du projet, ont mis à disposition une œuvre hors les murs comme support d’échanges.

 

« Le clown, c’est un art du lien. C’est la raison d’être du clown. Il fait le lien entre des gens et différents mondes. Au cirque, il faisait le lien entre différents numéros. On le prend un peu au pied de la lettre. Cela nous permet de faire le lien entre une œuvre très classique du musée et un tout autre public ».

 

 

Les 2 de La Spontanée ont proposé au public plombinois de découvrir une œuvre du musée Louis Français (30 Av. Louis Français, 88370 Plombières-les-Bains). Une façon décalée mais néanmoins savante de présenter des œuvres classiques.

 

L’œuvre présentée lors de ce projet :

La Seine à Bougival de Louis Français à l’Atelier de Julie (2 rue Stanislas), aux Abbesses (6 place Napoléon III) et au Balto (8 Pl. Napoléon III).

« Quasiment tout ce qu’on dit sur l’œuvre et l’artiste est vrai. On le décale pour capter l’attention. Cela permet également d’éclairer un peu différemment notre travail de clown. Les clowns peuvent aussi s’emparer de cette transmission. »

 

Cette forme permet de découvrir l’œuvre d’un autre œil et de s’éloigner du sectaire et du trop sérieux. C’est une porte ouverte au spectacle vivant, au musée, autrement. Cela permet également l’improvisation.

« C’est comme un repas. On prépare le plat, mais on ne sait pas comment on va faire pour le servir. Est-ce qu’on va servir vite ? Vont-ils en reprendre ? L’énergie n’est pas toujours la même. On adapte. »

 

Lien intergénérationnel – retour d’expérience

Un travail de fond a été mené avec de jeunes élèves du collège et les résidents de l’EHPAD à Plombières-les-Bains. Des ateliers avec chacun ont été mis en place, puis des points de rencontres entre ces 2 générations ont permis les échanges. Ce lien intergénérationnel a été une bonne part de leur travail sur ce projet. Ils ont également été à la rencontre des commerçants et habitants de la ville.

« On était là pour faire du lien, et après, il y a des liens qui se sont créés tous seuls lors de notre absence. C’est dans cette continuité que se trouve la réelle richesse des échanges. »

 

Plombières-les-bains sous un autre regard

A travers ce projet, Ultrason et Champion, ont mis en lumière le patrimoine thermal, culturel, architectural et humain de Plombières-les-Bains. Une visite guidée décalée de la commune a été présentée aux habitants, ainsi qu’une visite de l’Espace Berlioz en chantier. A chaque rendez-vous donné, les plombinois ont répondu présents.

« En écoutant les résidents, on découvre des expériences professionnelles liées aux activités ouvrières du coin et à l’eau, on découvre comment ils vivaient et comment ils sont dans leurs corps aujourd’hui, … Plombières est une ville en souffrance actuellement mais avec une volonté de faire des choses. Il y a une réelle richesse. »

 

Projets à venir pour Ultrason et Champion

  • Futur spectacle « The World Tour Singing», concert rock-clown – fin 2024
    Des résidences à venir pour pouvoir continuer à finaliser le spectacle.
  • La continuité des « Hors d’œuvre » et le projet de nuit dans les musées
  • Un retour à Plombières-les-Bains (on l’espère !) dans le cadre d’un CTEAC (Contrat d’éducation artistique et culturelle) ou appel à projet DRAC-ARS

 

Pour plus d’informations :
Ultrason : Lydie Gustin
Champion Francis Albiero
www.lesdeuxdelaspontanee.com

 

 

Les temps forts du projet, en images

 

La « Veillée Rock Garage » chez Josiane

« Hors d’oeuvre » aux Abbesses chez Isa et à l’Atelier de Julie

 

« Tournage exceptionnel » chez Nadine au Broc’Art Bar

En amont de leur tournée mondiale, Ultrason et Champion préparent le clip de leur morceau fétiche, dans une ambiance gothique de bon aloi.

 

« Musique ! » au centre-ville

Le violoncelliste Stan Duguet improvise au Lavoir.

 

 

« Mots de Plombières » à l’Espace Berlioz

A travers un spectacle déambulatoire, Ultrason et Champion restituent le fruit de leurs nombreuses rencontres avec les Plombinois qu’ils ont fréquentés depuis décembre.

 

 

« Pique nique intergénérationnel » au Tarpenet et restitution du projet global

 

Flashmob intitulé « Mamb’eau » présenté aux résidents de l’EHPAD lors du pique nique intergénérationnel.

 

Extraits de l’abcédaire sur le thème de l’eau créé par les collégien et partagé avec les résidents de l’EHPAD.

 

Ce projet a été réalisé avec le soutien de la DRAC, l’ARS, le Conseil départemental des Vosges et la CARSAT.

 

Partenaires du projet 

Structures locales : Ehpad clos des écureuils, Musée Louis Français, Mairie, CCAS, Collège Montaigne, Groupe scolaire Alfred Renauld, Bibliothèque, Espace Berlioz, Office de tourisme

Associations : Jardins en terrasse, Les écureuils, Art et histoire, Fêtes et renaissance, Les tricoteuses

Commerces : Broc’art bar, Tabac presse le Balto, Brasserie les Abbesses, L’atelier de Julie

Habitants/Spectacles à domicile : Annie et Claude Cornu, Catherine et Jean-Baptiste Noël, Josiane Jeanvoine

 

Crédits photos : CD88/ME et CD88/MC