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« Double je » pièce de théâtre

La compagnie du Chromosome revient en octobre à Contrexéville pour présenter sa nouvelle adaptation : « Double je ».

 

Pièce de théâtre de Béatrice Herschtritt, ce vaudeville vous promet des rires et du rebondissement jusqu’au baisser de rideau !

 

L’histoire

Jérôme est marié à Lola depuis vingt ans. Mais il ne supporte plus les tocs et les troubles hypocondriaques de sa femme ! Ce soir c’est décidé, il la quitte pour rejoindre sa maîtresse. Toutefois, un incident imprévu va bouleverser ses plans…Comment Jérôme va-t-il parvenir à gérer la situation et garder son sang-froid entre les allées et venues d’un collègue envahissant, et ceux d’une sœur acariâtre et de son époux insipide ? Et qui est vraiment Lola ?

 

Qui, qui, qui ?

Aude Bejin : Lola

Geoffrey Roussel : Jérôme

Florent Benni : Arnaud

Catherine Delacre : Alexia

Claude Valente : JP

Maryse Poirson : Martine

Cédric Lacomblez et François Mougenot en alternance : Wang Zing Ping « le Chinois »

 

(communiqué de la compagnie)

 

Rendez-vous samedi 11 octobre, à 20h30, en salle Brassens de l’espace Chédid.

Réservations au 06 11 92 13 74 / finziclaude@gmail.com / Billetterie espèces ou chèques

9€ (tarif plein) / 7€ (tarif réduit)

Reclaim

Ce qui est proposé avec Reclaim n’est pas un spectacle, mais une expérience collective inspirée du rituel Ko’ch en Asie centrale où près des trois quarts des chamanes sont des femmes.

Ces femmes tentent de construire un rapport égalitaire avec les hommes dans le but de proposer un monde plus juste aux générations à venir. Ce projet est vu comme une nécessité, une forme de prière laïque. Un moment hors norme à vivre comme un retour au cirque des origines, que caractérisent la sauvagerie, le cercle, l’étrangeté, la monstruosité parfois, l’hyper proximité et la peur. Une chanteuse lyrique, deux violoncellistes et cinq circassien(ne)s en portés acrobatiques sont littéralement encerclés par les gradins et les spectateurs, dans une inquiétante proximité.

Reclaim est un acte de résistance qui signifie se rendre capable de récupérer, de se réapproprier ce dont on a été séparé.

Spectacle organisé en partenariat entre Scènes Vosges et la ville d’Epinal dans le cadre du festival des Mondes Imaginaires « Les Imaginales »

Les autres

Quatre personnages isolés dans un monde étrange… Un enfer de plastique, totalement dépouillé de tout autre être vivant, et entouré d’écrans translucides infranchissables… Ses habitants parviendront-ils à s’émanciper de cette existence morne et sans nuance ? Le souhaitent- ils ?
Pour conjurer le sort, déjouer l’ennui, tous les jours, ils dansent. Avec précision, avec ferveur, avec passion…
De rencontres fortuites en quêtes obstinées, les quatre amis finiront peut-être par commettre cet acte crucial, rebelle entre tous : s’émerveiller du vivant.

Anton Lachky part d’un « faux mythe », inventé pour l’occasion. Un mythe qui évoque la chute de notre monde moderne, et trace le chemin d’une possible renaissance.

Histoire de laine

Histoire de laine nous invite au cœur d’un poème sans mot entre fantaisie et réalité. Une histoire se tricote avec un simple fil de laine qui, manipulé par le vent, nous transporte dans un monde où règne la fantaisie.  Ce spectacle redonne de l’importance au pouvoir de l’imagination où l’inattendu est encore à venir !

Un duo poétique est créé par un accompagnement au piano en direct et la projection de la marionnette, qui propose un voyage chorégraphique entre réalité et virtualité et nous invite à un moment d’évasion onirique. Clown, innovation, marionnettes qui bougent dans le vent, pianiste live et projections sont les ingrédients de cette pièce qui fera voler l’imagination de ses invités.

Stephan Eicher

Ce n’est pas un spectacle, ce n’est pas un concert, c’est une mise à nu chaque soir, un moment de partage…

Le hasard, mon fidèle compagnon, m’a emmené, lors d’une flânerie de printemps, dans un quartier rêveur, presque villageois, dans cette ville où je me trouvais par hasard. Sur une place, de grands arbres cachaient une récente et élégante bâtisse, couchée comme un animal sauvage, sûr de lui, sans peur. Le bâtiment portait la mention THÉÂTRE. La porte était ouverte. Les gens étaient accueillants, curieux et attentifs… Et ils m’ont proposé de poser mes bagages, mes chansons, mon premier synthé acheté en 1980, une boite à rythme poussiéreuse, une guitare achetée tout de suite en sortant dans un magasin de musique à deux pas du théâtre…

Et si tout va bien, comme dans une chorale, la voix individuelle se fondrait dans quelque chose de plus grand, de plus humain. J’amènerais mes peurs, mon courage, mes inquiétudes et mes joies, à cette adresse exacte : notre univers, notre galaxie, la Voie Lactée, notre système solaire, la planète Terre, l’Europe – Le Théâtre. Et nous voilà, vous, moi et le hasard.

Merci pour votre temps et votre attention.

Coeurdialement,

Stephan Eicher

Et puis

Suivez l’histoire d’un paysage sauvage et luxuriant métamorphosé de saison en saison par des personnages mi-hommes mi-outils. Alliant marionnettes, théâtre de papier et musique, la compagnie La Soupe adapte pour la scène le superbe livre d’images Et puis, signé du très créatif duo Icinori. Animaux, humains et créatures fantastiques s’y croisent et nous font percevoir la richesse et le foisonnement de ce monde. Des tableaux sans paroles s’animent comme dans la machinerie d’un théâtre baroque. Au fil des mois, des hommes à tête d’outils, ouvriers du changement, transforment la nature, la modifient profondément.

Cette lecture engagée et écologique, ce regard poétique et clairvoyant sur notre début de siècle, la compagnie La Soupe souhaite la confier aux enfants. Dans le monde dessiné par Icinori, l’homme-outil abat la forêt, tranche la montagne, vide la nature de ses habitants fantastiques… mais la fin de l’histoire reste ouverte et n’en est finalement peut-être pas une…alors à nous d’inventer la suite !

Yé ! (L’eau)

Dans un monde en mutation, Yé ! déploie une fresque acrobatique où l’eau devient le symbole d’une renaissance. Treize artistes de cirque guinéens repoussent les limites de l’apesanteur et du mouvement, mêlant portés vertigineux, danses traditionnelles et envols spectaculaires.

Au fil de ce voyage intense, les corps s’élèvent, chutent, se relèvent, porteurs d’une urgence : celle de réinventer notre lien à la nature et aux autres. Chaque pyramide humaine, chaque saut suspendu devient une métaphore de la lutte pour l’équilibre, de la résilience face aux défis du monde.

Mise en piste par Yann Ecauvre et portée par la vision de Kerfalla Camara, cette création poétique et engagée célèbre la force du collectif et la vitalité d’un cirque ancré dans le présent. Une évocation poétique de la question environnementale et qui fait sens dans un monde où la nature ne cesse chaque fois un peu plus de nous avertir.

Inspiré par la puissance des éléments et porté par l’énergie des corps en mouvement, ce spectacle célèbre la résilience et la beauté du monde en perpétuelle transformation. Une onde de beauté et d’énergie, où l’eau danse et où l’espoir prend son envol.

Nexus 1.0 et Le Lendemain d’hier

Deux solos chorégraphiques qui explorent, entre mémoire et futur, les métamorphoses de l’être.

Nexus 1.0 aborde les questions profondes liées à l’anticipation technologique, les impacts sur la société et les individus, et les nouveaux rapports que nous entretenons avec le monde autour de nous. Le corps du danseur devient le terrain d’expérimentation de ces mutations. Le danseur incarne tour à tour l’humain qui s’adapte, qui se soumet, qui se rebelle. Parfois machine, parfois organisme vivant, il incarne la transformation perpétuelle d’un être tiraillé entre ce qu’il était et ce qu’il pourrait devenir.

Le Lendemain d’hier évoque un sentiment de réminiscence où le danseur interprète des souvenirs, des moments passés, à travers des gestes spécifiques. Le temps définit nos souvenirs, nos émotions, comme un flux continu qui façonne notre identité. La mémoire traduit nos souvenirs, impacte nos émotions, comme un renouveau constant entre le passé et le présent. Entre aujourd’hui et demain, ce solo de danse hip-hop créé un dialogue entre le passé et le présent, une invitation à voyager à travers le temps.

La vie secrète des vieux

La fin de vie correspond-elle à la fin de l’amour ? Partons à la rencontre de nos aînés, de nos anciens, ou moins pudiquement, de nos vieux et vieilles, pour parler d’histoires d’amour. Faire face au vieillissement, c’est d’une part affronter le regard social et d’autre part observer son corps usé qui altère jour après jour l’autonomie.

Et pourtant, très souvent, demeure l’amour. Et plus encore, le désir qui peut s’accompagner d’une sexualité réinventée. Elle ne se conforme plus ni à la performance, ni à la pression sociale, mais développe son propre rythme, son propre temps, sa propre intimité fragile et tout aussi intense.

Ce paysage amoureux du troisième âge constituera le tableau nostalgique de nos bilans amoureux, mais sera aussi une promesse, celle que le désir peut se nicher jusqu’aux derniers instants dans la fragilité de nos vies.

4211 km

4211 km, c’est la distance entre Paris et Téhéran, celle parcourue par Mina et Fereydoun venus d’Iran pour se réfugier en France après une révolution qu’on leur a volée. Yalda, leur fille née à Paris, nous raconte leur vie exilée, leur combat pour la liberté, l’amour d’un pays et l’espoir d’un retour. Elle nous balade entre ses deux mondes : sa famille, des déracinés qui ne se plaignent jamais, et la société française dans laquelle elle cherche désespérément sa place.

C’est l’histoire d’un héritage que l’on aime et que l’on déteste, c’est l’histoire d’hommes et de femmes qui cherchent à se frayer un nouveau chemin. Elle nous éclaire sur la barbarie du régime islamique et témoigne du combat que mènent les Iraniens depuis près de 50 ans – ceux qui ne sont plus là, ceux qui sont restés et les exilés.