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Interview vidéo : ©CD88|MEghtesad

Interview vidéo : ©CD88|MEghtesad

Rencontre avec les membres du groupe BottomZ Up et interview d’Erwan Spinner, guitariste du groupe

Jean Polin (voix), Lucas Tarral (guitare lead), Erwan Spinner (guitare rythmique), Théo Didelot (basse), Pierre Pereaux (batteur)
On est un rock hybride, parfois borderline metal avec une prédominance mélodique. On fait une musique festive qui fait bouger la tête. Un intermédiaire entre le rock et le metal qui plait à pas mal de monde.
Et quelles sont les influences musicales de tous les membres du groupe ?
Notre batteur, Jean, écoute plutôt du metal et du metal extrême. Il a également une pratique jazz.
Notre chanteur, Steven est influencé par le trash années 80 et le metal.
Notre guitariste, Lucas, également trash années 80 et beaucoup de Metallica.
Moi je suis plutôt metal core et metal moderne.
Et notre bassiste, Théo, écoute un peu de tout.
Nos influences restent dans le milieu rock et rock metal, mais à des périodes différentes. Avec toutes nos influences, je pense qu’on arrive à créer des morceaux très riches.
Au début, on n’était pas très sérieux. Notre ancien chanteur n’était pas trop disponible. Et on ne cherchait pas activement des scènes… on nous contactait plutôt pour nous proposer des concerts.
Puis on s’est mis au boulot. Aujourd’hui, on est en train de passer à une vitesse supérieure. Le groupe Dog’n’Style, des amis, nous ont beaucoup aidé.
Et puis on prévoit la sortie d’un EP début juillet 2020 avec tout ce qui suit… une tournée en France, le merchandising, …

Epinal, c’est un cercle de musiciens très grand, il y a pas mal de groupes. On peut se nourrir de tout ça et des expériences de tout le monde.
Et puisil y a public assez réceptif au rock. Quand on creuse, au-delà des musiciens, on trouve des gens qui s’intéressent.
C’est l’essence du groupe… faire la fête. On s’éclate. On ne se prend pas la tête.
Notre dernière composition est plus engagée, sur un thème plus sérieux, mais en général, on veut transmettre quelque chose de festif. Et ça se suit après, sur la scène avec les gens.
Les Sapins Barbus : consécration de 2 ans de boulot et encore plus les 3-4 derniers mois. On a changé de batteur début mai et il a vraiment apporté de nouvelles idées… on a bossé à fond. Au festival Sapins Barbus on s’est senti le plus à l’aise. Le public était super réceptif. C’est notre meilleur souvenir. D’ailleurs on a eu du mal à redescendre de ce beau nuage.

Je ne sais pas. Question difficile. On a tous des influences différentes.
Côté groupe français… pour que l’on puisse, au-delà de jouer, partager leur expérience, je dirais le groupe Ultra Vomit. On est dans le même délire. Ils sont ultra marrants, pas prise de tête.
C’est toujours quelque part dans le coin de notre tête, évidemment. Ce serait un rêve. Après il faudrait voir si c’est compatible avec nos vies… Ce serait compliqué, mais ça fait toujours rêver.
Page Facebook : @bottomzupmusic


Le festival des Sapins Barbus est né fin 2013 – début 2014 par une bande de copains. Nous trouvions qu’il manquait dans les Vosges un festival de rock accessible à tous. Le projet a été vite accepté par notre commune et l’aventure a démarré.
Pour le nom, nous avions fait un brainstorming tous ensemble. Notre seul critère : les initiales S et B. Cela représentant notre lieu de fête entre copains. Un de nos bénévoles a proposé Sapins Barbus. « Sapins » pour représenter le territoire des Vosges et « barbus » pour amener le côté rock. On a tous validé.
Je pense que les festivaliers adhèrent car on leur propose un dépaysement total. Ils arrivent dans un univers atypique. À travers notre festival ils découvrent le rock sur scène et le local à travers tout le reste.
Dans le public il y a aussi des familles présentes pour l’ambiance et pas toujours pour la musique. On offre un climat et une ambiance unique. « Plus qu’un festival, une expérience » est notre accroche.
Après, le succès on l’explique difficilement. Ça nous tombe un peu dessus. On voit que ce qui plait et on cultive ça.
Mais c’est un succès qu’on souhaite maîtriser. L’édition 2019 c’était 4000-5000 festivaliers. Nous n’avons pas l’envie (ni les moyens) que ça grandisse. Nous souhaitons avant tout que ça garde cet esprit familial et convivial tel qu’aujourd’hui.


Oui. Déjà, la musique métal est la plus écoutée en France (ex : données Spotify). Et le rock métal est très présent dans les campagnes.
On ne souhaite pas se limiter au metal, à un genre musical. On veut aller plus loin. On ne fait pas que du metal et du punk. On veut offrir une expérience complète : NeoMetal, blues rock, etc. …
On tient à ne pas en faire un festival de musique extrême. On veut que ce soit accessible à tous. On souhaite que notre festival retrace toute l’histoire de la musique rock.
Cette année nous avions quelques groupes de musique metal, mais pas que ça. On nous réclame beaucoup de metal, mais on tient à présenter une musique à la portée de tout le monde et à garder une ouverture.
La dimension festivalière en premier lieu.
Et puis ce concept du 100% DIY (do-it-yourself) et local. Que ce soit des têtes d’affiches ou des entreprises à qui on fait appel, il nous suffit de montrer des photos de nos créations et fabrications atypiques en bois (scène, déco, …) pour les attirer. Les groupes de musique sont très attentifs à ça. Ils aiment jouer dans un cadre insolite comme le nôtre.
Les groupes sont traités comme les festivaliers (restauration locale, …) et ils sont hyper ravis. Etonnement ça ne se fait pas beaucoup dans d’autres festivals. Ils ont l’impression d’être chouchoutés. On les nourrit comme nos grands-mères nous nourrissaient.
Et pour finir, ils ont le sentiment de faire partie d’une réelle communauté. Ils apprécient vraiment cela. Pour donner un exemple, le groupe de renommée « Tagada Jones » a permis à tous les organisateurs et quelques bénévoles de monter sur scène. C’était un réel partage avec les artistes.

On ne fait pas cet événement pour gagner de l’argent… on veut plutôt enrichir notre patrimoine. Le local est important à nos yeux car on aime notre région. L’idée était au départ de faire un festival rock avec très peu de moyen et de mettre en avant le plus possible le local.
Quand on va sur un autre festival ailleurs en France, on aime découvrir la région.
Les gens posent souvent des congés pour aller à un festival plusieurs jours, alors autant qu’ils découvrent la région à travers notre évènement et nos produits…
On met en lumière les producteurs locaux. Il y a un retour en France de l’artisanat et du local. Tout est local dans la grosse fabrication (ex : le bois de Dommartin-lès-Remiremont et environ pour la fabrication des stands et des scènes). Et tout ce qui est vendu sur place est fabriqué par des entreprises locales (le totebag et autres produits de merchandising, la bière artisanale, le Sapin Burger, le fromage, …).



On ne cherche pas les bénévoles… on ne les cherche plus. On est 130 le soir même et 30 dans l’année. Je n’ai pas manqué d’un seul bénévole pour cette édition. Ils viennent parce qu’il y a un esprit de communauté.
On commence nos fabrications dès le mois de février et jusqu’au mois d’août… à partir de début août c’est 3 semaines non-stop de fabrication. Les bénévoles trouvent cela enrichissant de voir des groupes jouer sur une scène qu’ils ont eux-mêmes fabriqué, de voir leur projet aboutir. Et c’est important pour nous de mettre en avant le travail acharné des bénévoles… à travers le décor, la restauration et l’ambiance.
C’est parce qu’on n’y connaissait rien qu’on ne savait pas que c’était impossible. On a appris sur place, sur le tas. Aujourd’hui notre association est très structurée. On arrive à faire beaucoup de choses avec nos bénévoles.


Ça va, ça dort. Lors du festival on travaille de 10h à 3h du matin…on arrive à faire des nuits plutôt bonnes. Le plus dur c’est le après festival, pour le bilan financier et moral. La fin du festival c’est concrètement au mois d’octobre. Puis on recommence à travailler en novembre pour l’édition suivante et parfois même l’organisation des 2 éditions se chevauchent.
Mais la gratitude et la réussite est reposante. Je me repose en créant. Je ne me repose pas en attendant que quelque chose se fasse.

Pour moi, il faut que ce soit créé par de vrais copains. Pour notre association Saltimbanque, c’est la même bande de copains depuis le début. Il faut un noyau assez nombreux (2 personnes ne suffisent pas au démarrage). Nous on était 15 au départ. Puis d’autres viennent et se greffent puis repartent parfois, mais le noyau reste le même.
Aujourd’hui nous avons aussi beaucoup de professionnels qui deviennent bénévoles (ex : des électriciens). Nos bénévoles et leur professionnalisme sont aussi une raison pour cette pérennité.
Dans les festivals, c’est une horreur d’attendre une bière. Nos bénévoles (ex : restaurant « Le Dahu » à Remiremont) ont permis que la bière soit servie en moins d’une minute. Et puis avec l’expérience, les bénévoles gèrent très bien leurs équipes. Il y a 3 buvettes, 24 bénévoles sur la buvette.
Je pense aussi que le festival ne doit pas être crée par des financiers qui attendent quelque chose en retour. Ce sont des festivaliers qui créent un festival.


La mode hipster a lancé la tendance barbe donc nous il a fallu rajouter des choses. Et oui, pas de hipster dans les Vosges… Le côté rock et métal a une identité propre… veste avec patchs, tatouages, etc… Nous on a souhaité aller plus loin dans cette identité.
Finalement, la différence entre un bon rocker et un mauvais…. C’est que le bon est allé au festival des Sapins Barbus !

Site web : www.sapinsbarbus.com
Page Facbook : @SapinsBarbus
Crédits photos : ©MaëlJoanas et ©SimonWendel


Les 5 premières éditions était organisées par une association et la fréquentation stagnait. Ils n’avaient pas les moyens de ramener des têtes d’affiche. La Ville de Vittel a repris le flambeau avec comme objectif de faire grandir le festival.
Oui, c’est essentiel. Cela fait partie de nos missions politiques et culturelles. Nous voulons permettre à des groupes locaux de qualité d’être dans des conditions optimum et de faire les 1ères parties de têtes d’affiche tel que Soldat Louis ce soir.




Oui. Et on va continuer dans ce sens et confier ces projets à des artistes locaux qui ont du talent. Ça leur donne de l’expérience, une carte de visite et nous, nous sommes dans la découverte de jeunes locaux très créatifs.
On fait appel au tissu associatif. On a également travaillé avec le club de Rugby pour la buvette. Le Palais des Congrès de Vittel nous a fait un prêt de mobilier pour les loges des artistes.
On a l’habitude. On fait cela toute l’année. Les festivals comme Les Bouteille Folles sont des choses qu’on maîtrise. Et cela n’est rien comparé au concert plein air Magnum Vittel Live de fin juillet où nous avons accueilli 15000 visiteurs.
Les Bouteilles Folles a toujours eu une programmation un peu rock. On n’a pas voulu se fermer à un style. On souhaitait quelque chose d’homogène et de diversifié qui permet la découverte musicale pour le public. Rap, metal, slam… peu importe.





Nous reprenons notre saison culturelle normale avec pour commencer Tri Yann le 14 septembre. Puis nous enchaînons avec 1 spectacle toutes les 3 semaines et ce jusqu’à la fin de l’année. On prépare aussi les évènements de l’été prochain.

Site web : https://www.mauvaisegraine.net/
Page Facebook : mauvaisegraineoffi
Crédits photos : ©CD88/MEghtesad