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Atelier linogravure : Et Op !

En lien avec l’exposition temporaire PLEIN LA VUE !, venez créer une estampe colorée en vous inspirant des mécanismes du mouvement Op Art ou l’art de créer des effets d’optiques et d’illusions. Des figures géométriques qui semblent s’animer, une image cachée dans le creux des lignes, des formes impossibles… Arriverez-vous à tromper l’œil de votre spectateur ?

 

Au programme de la journée :

> Découverte de l’exposition pour trouver l’inspiration

> Préparation de son dessin

> Gravure sur linoléum et impression à l’aide des presses de l’Atelier Jean-Paul Marchal pour créer son jeu visuel

> Et pique-nique du midi pour faire une pause bien méritée !

 

L’activité est accessible aux adultes et adolescents à partir de 12 ans. Matériel fourni. Prévoir un repas tiré du sac et une tenue adaptée au travail d’impression.

Horaires : de 10h à 17h.

Réservation obligatoire (jauge limitée à 10 personnes).

Tarif : 10€/pers ou 8€ pour les spinaliens

Bestiaire des montagnes bleues

Présentation des œuvres de Jean-Pierre Lécuyer, graveur plasticien né à Épinal. Il vit à Plombières-les-Bains.

Exposition visible du jeudi au dimanche de 14h à 19h.
Rencontre avec le public le 24 juin et le 1er juillet à 17h.

Études d’arts graphiques aux Beaux-arts de Nancy. Prix de l’Académie Stanislas. Gravures dans les collections privées et publiques en France et à l’étranger. Membre fondateur de Xylon-France dont il a été le président de 1982 à 2003. Initiateur de nombreuses expositions et d’échanges avec l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, l’Angleterre, l’Autriche, le Québec, le Japon…

« J’ai pratiqué dès mon enfance les belles montagnes bleues. Elles sont ma véritable école et aujourd’hui toujours ma source d’inspiration… Particulièrement l’approche et la surprenante rencontre avec l’animal, son image forte à caractère animiste qui ensuite m’accompagne. Au-delà de la bête vivante, d’autres animaux rêvés galopent dans ma tête et s’apparentent symboliquement aux légendes du pays.
Ainsi en quelques cinquante années, je suis devenu un piégeur d’images dans ce vaste et merveilleux univers montagnes-forêts. Pour ce faire, j’ai choisi la xylographie, son impact graphique correspond bien à l’expression poétique que je recherche. En outre la démarche expérimentale de la gravure contemporaine d’où résulte l’image multiple favorise de fructueux échanges. C’est là un bonheur partagé avec les amis poètes avec lesquels je réalise des livres d’artistes ».
Jean-Pierre Lécuyer, avril 2023

ronde couleur

Présentation des œuvres de Didier Guth, artiste plasticien, né en 1951 à Strasbourg où il travaille et vit toujours.

Cette exposition est organisée en partenariat avec l’atelier Christian Peter, 39 rue Liétard à Plombières-les-Bains.
Elle est visible du jeudi au dimanche.

Didier Guth a suivi des études de Lettres modernes et d’Histoire de l’art à Strasbourg. Chargé d’enseignement en Arts plastiques à l’Université de Strasbourg et professeur de Lettres modernes au lycée Kléber jusqu’en 2012, il est membre du groupe de plasticiens « Faisant » et du groupe « Plakatwand Kunst », membre de « Quinz’art », il est également membre fondateur de « zone d’art ». Didier Guth a exposé en France, en Allemagne, en Chine, aux États-Unis, en Italie, au Luxembourg, en Belgique, en Finlande et en Angleterre.

Collections particulières en France, en Suisse, en Allemagne et aux États-Unis.

Didier Guth travaille à la réalisation de peintures (empreintes sur papier, peintures sur carton et sur bois), d’objets (reliefs de bois découpés peints), d’images (photographies aménagées), de textes (livres d’artistes), de gravures et de monotypes (atelier Rémy Bucciali).

« Mes pratiques artistiques sont multiples ayant toutes à voir avec le collage et l’image, les objets et les traces.

En cela, je suis un pur produit de l’histoire de l’art du XXe siècle, héritier aussi bien de Schwitters que de Picasso pour les collages, de Klee et de Mirò pour les formes, du pop art pour les couleurs et les formes simples, de Warhol pour les images, les séries, les accumulations et les photocopies, de Calder pour les objets. » Didier Guth, 2023

Du marché au marchand : la gravure populaire brésilienne

Au Brésil, la gravure populaire apparaît dans la première moitié du XIXe siècle, après plus de trois siècles d’interdiction d’imprimer par le royaume portugais. Ce sont d’abord des illustrations pour la presse, puis, à partir du début du XXe siècle, des images pour la couverture des livrets de colportage, vendus à des millions d’exemplaires. Enfin, à partir des années 1950, lorsque la culture “officielle” découvre cette production et lui donne le statut “d’art”, naissent les estampes indépendantes en grand format, qu’on met sous cadre pour servir de décoration. En parcourant cette histoire, à l’appui d’une projection d’œuvres, on pourra comparer la gravure brésilienne à l’imagerie française, soulignant des points de convergences qui éclairent davantage sur la création populaire.

Conférence de Everardo Ramos, chercheur sur la gravure populaire et directeur du Musée Câmara Cascudo à Natal (Brésil), actuellement en résidence au musée de l’Image d’Épinal dans le cadre du programme Résidence Culture du ministère de la Culture.

Accès gratuit. Réservation conseillée