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Etude sensible sur le territoire de la Communauté de communes Terre d’Eau

Portée par le Ministère de la Culture, l’étude sensible est en expérimentation sur la Région Grand Est.
Cette étude permet de déceler les attentes des habitants du territoire en matière de culture et de proposer des actions pour la suite.

Les intervenants choisis pour mener l’étude sur le territoire Terre d’Eau dans les Vosges :

  • Maxime Le Moing, artiste son, radio, animation nature
  • Le collectif des Pièces détachées, compagnie théâtrale
  • Sandra Reinflet, photographe
  • Réjane Sourisseau, sociologue spécialisée dans la culture et le développement des territoires

Au programme : rencontre avec les différents publics, temps d’observations et d’échanges autour de pratiques culturelles puis étude et synthèse des actions menées.

Des habitants ont été invités par Maxime Le Moing à peindre une voiture garée sur les parkings des supermarchés du secteur, devenant ainsi une page de croquis libres. S’en est suivi un atelier radiophonique avec des jeunes du centre social La Toupie à Contrexéville. La restitution de cet enregistrement était faite depuis ladite voiture. L’artiste a également fait du stop pour inciter les habitants à lui faire « découvrir les Vosges« . Une tâche qui s’est avérée être plutôt difficile qui l’a emmené à transformer sa pancarte en « Je ne suis pas un serial killer ».

Le collectif des Pièces détachées, quant à eux, a parcouru le territoire avec sa « cafetière mobile », engendrant ainsi des discussions et anecdotes autour de différentes thématiques de la vie quotidienne. La restitution s’est faite avec une grande bâche sur laquelle était annotée les communes du territoire.  Le public était alors invité à se placer sur l’une des communes et l’intervention s’est petit à petit transformé en piste de danse.

Pour finir, Sandra Reinflet a offert au public une exposition de photos prises lors de sa résidence. Les photos, prises de l’extérieur des habitations, dévoilent les visages des habitants d’horizons diverses.

 

Restitution par la sociologue Réjane Sourisseau

Suite à ces différentes interventions, 4 thèmes sont ressortis pouvant servir à axer de futures actions culturelles :

  • Le travail (les savoir-faire, les invisibles)
  • La nature (chasse, pêche, jardin, randonnée, cueillette, …)
  • Le mieux vivre-ensemble (liens intergénérationnels, jeunesse, l’engagement pour le collectif – pompiers, associations, …)
  • La gastronomie

Quelques actions potentielles citées : résidences d’artistes en entreprise, balades itinérantes contées, accueils d’artistes aux jardins ou dans les fermes, sorties au Musée de la Chasse et de la Nature.

Il a été conclu qu’en concentrant les actions artistiques sur ces quatre thèmes et avec une forte présence des artistes, il sera plus facile de fédérer les habitants autour du projet de territoire axé sur l’économie, la santé et l’écologie.

 

Retour en images…

 

 

Dammen en compétition au Festival de Cannes 2025

Dammen, réalisé par Grégoire Graesslin avec Liv Henneguier et Clara Bretheau (Production Les Films de la Capitaine), est en compétition dans la catégorie court métrage pour la 78ème édition du festival.

Tourné dans les Vosges, au bord d’un étang à Ferdrupt en juillet 2024, le film raconte deux jeunes femmes profitant des abords sauvages d’un étang isolé durant l’été. Le reste de l’histoire, on vous laisse découvrir derrière vos écrans…

Le court a été soutenu par la Région Grand Est et le Conseil départemental des Vosges et accompagné par le Bureau des images Grand Est dans le cadre du réseau Plato.

Culture C Nous félicite toute l’équipe du film. Nous croisons les doigts pour la Palme d’Or !

Photo : ©Les Films de la Capitaine

Icônes de l’association Les Fêlés du Local

A l’occasion du 20ème anniversaire de l’Espace culturel et social de la Pranzière à Cornimont, le public a pu découvrir le spectacle Icônes, écrit et mis en scène par Sylvia Voinet.

C’est une salle comble dans la salle J. Villeret. En effet, le public, venu entre amis ou en famille, est au RDV pour témoigner de la belle sororité et complicité entre toutes les comédiennes de l’association Les Fêlé.es du Local.

Icônes mêle amateures et professionnelles de tous âges (de 30 à 75 ans). Ce groupe de femmes a travaillé sur ce projet commun tout au long de l’année, de l’automne 2024 au printemps 2025.  Ecriture du spectacle grâce à leurs témoignages, arts de la scène, technique, fabrication de costumes et accessoires…, elles ont pu toucher à tous les métiers du spectacle vivant à travers cette création.

Le spectacle aborde le sujet du droit des femmes, mais pas que.
On y découvre le destin d’icônes féminines qui ont marqué l’histoire, mais on parle également du quotidien de toutes les femmes.
Avec humour, poésie, légèreté, force, audace et un brin de folie, on passe d’une scène à une autre en chant, en danse et de surprise en surprise.

Coco arrive à l’atelier. On l’appelait Mademoiselle, mais elle s’appelait Gabrielle.
Rokudenashiko est en prison parce qu’elle a osé sculpter une vulve, Sacheen Littlefeather vient affronter le public des Oscars au nom de Marlon Brando.
Et aussi Rosa Parks qui a refusé de céder sa place à un homme blanc, Carmen sacrifiée au nom de l’amour d’un homme jaloux, la Du Barry ou la Pompadour qui ont dû choisir l’ombre des Grands Hommes pour survivre.
Il y a bien sûr toutes ces injonctions faites aux hommes comme aux femmes pour perpétuer de vieilles traditions.
Un spectacle à rire et à pleurer pour se divertir et s’étonner.

 

A la fin du spectacle, le micro s’est ouvert pour laisser la parole au public et nous avons pu constater qu’Icônes parle à tous, femmes et hommes.

La restitution s’est faite dans le cadre des 20 ans de l’ECSP, qui a chaleureusement accueilli l’association lors du processus de création et des répétitions du spectacle.

 

L’association Les Fêlé.es du Local

L’association, créée en 2017, a pour mission de réaliser ou promouvoir des projets festifs et culturels. Elle œuvre également à revitaliser les lieux de culture au cœur des territoires vosgiens. Elle apporte son soutien à d’autres associations en mettant à leur disposition des bénévoles.

 

Icônes en images …

Photos : ©Les Fêlé.es du Local

 

 

Zinc Grenadine – le salon du livre jeunesse

Un programme riche pour petits et grands

Le festival, soutenu par Le Conseil départemental des Vosges, était de retour pour une nouvelle édition très colorée.

Les visiteurs ont à nouveau pu profiter d’un programme riche et festif :

  • Rencontre et dédicaces avec les autrices et auteurs
  • Découverte d’ouvrages jeunesse d’ici et d’ailleurs
  • Spectacles en tout genre
  • Concerts et fanfare
  • Contes et lectures
  • Ateliers et animations

Des acteurs locaux de la littérature jeunesse ont également répondu présents pour dévoiler leurs œuvres. Pour rappel, depuis 2023, le festival a ouvert ses portes aux auteurs, illustrateurs et éditeurs du coin désireux de rencontrer leur public.

Des acteurs culturels vosgiens du monde du spectacle vivant (théâtre, danse, musique) ont aussi participé à enrichir le programme de 2 jours.

Retour en images

 

Rencontre et dédicaces avec les autrices et auteurs de livres jeunesse

Déambulation d’Oléocada

Spectacle MICHELINE de la cie L’Aéronef, avec Anne Marion

Micheline part en voyage. Elle attend le train.
Elle porte une valise.
Sur scène, un petit train.

À partir de cette situation très simple, la danseuse déploie son univers. Fait entrer l’objet dans la danse, dessine un territoire, attire et détend l’attention, convoque l’imaginaire, sculpte les détails, détourne les images. Peu à peu, tandis que le corps traverse les paysages, des objets, des animaux s’invitent, en rêve, en corps, et encore, et encore…

Sommes-nous sur le quai avec elle ? Sommes-nous dans le train ? Sommes-nous déjà loin ? L’espace est une question. La danse est un point d’interrogation.

 

Les ateliers des mots et des images sur le thème de la mer organisés par les Foyers ruraux des Vosges

 

La Machine à dessiner de l’artiste Xavier Gury

Présentation des créations des étudiants de l’ESAL (installation, projection, éditions)
Créations d’écoles maternelles et primaires

 

 

Connemara – Sélection Officielle au Festival de Cannes

Le film Connemara, tourné en partie dans les Vosges et produit par les spinaliens Supermouche Productions, sera présenté en sélection officielle lors de la 78ème édition du Festival de Cannes qui se tiendra du 13 au 24 mai 2025.

Il a bénéficié du soutien du Département via son dispositif Vosges Terre de Tournages.

Synopsis
Issue d’un milieu modeste, Hélène a quitté depuis longtemps les Vosges. Aujourd’hui, elle a la quarantaine. Un burn-out brutal l’oblige a quitter Paris, revenir là où elle a grandi, entre Nancy et Epinal. Elle s’installe avec sa famille, retrouve un bon travail, la qualité de vie en somme… Un soir, sur le parking d’un restaurant franchisé, elle aperçoit un visage connu, Christophe Marchal, le bel Hockeyeur des années lycées. Christophe, ce lointain objet de désir, une liaison qu’Hélène n’avait pas vue venir… Dans leurs étreintes, ce sont deux France, deux mondes désormais étrangers qui rêvent de s’aimer. Cette idylle, cette île leur sera-t-elle possible ?

 

Un projet soutenu par la Région Grand Est, le Département des Vosges, la Communauté d’Agglomération d’Epinal et la Ville d’Epinal et accompagné par le Bureau des images Grand Est dans le cadre du réseau Plato, en partenariat avec le CNC – Centre national du cinéma et de l’image animée.

 

 Un grand bravo à toute l’équipe du film !

Un projet culture et insertion impulsé par le Conseil départemental des Vosges dans l’Ouest Vosgien

Un projet co-construit avec l’association Chantiers Services (ACS) et qui a accueilli les usagers, leur famille et les encadrants issus des chantiers d’insertion de l’ouest vosgien :

Visite patrimoniale, appropriation d’une technique artistique manuelle, intermède théâtral, participation à des ateliers de percussions et de danse traditionnelle étaient au programme de la journée.

 

La culture au service de l’insertion

L’insertion est un processus dynamique qui consiste à (re)trouver une place active au sein d’une société. La culture, quant à elle, permet le vivre ensemble, l’action, l’expression et la rencontre.

Les actions culturelles collectives permettent de rompre avec l’isolement, mais aussi de favoriser le développement personnel et la confiance, indispensable pour se (re)mobiliser et construire son projet d’insertion.

Toutes les actions menées sur le territoire de l’Ouest vosgien ont contribué à une réelle dynamique, qui ne peut exister qu’à travers la présence de partenaires territoriaux, ces forces vives qui permettent de créer du lien, de dévoiler le potentiel de chacun et d’ouvrir ainsi le champ des possibles.

L’association Chantiers Services, en collaboration étroite avec le Conseil départemental des Vosges, a su fédérer les différents acteurs du territoire afin de tisser des partenariats durables et donner une vraie impulsion au projet.

 

Atelier sérigraphie : une version contemporaine d’un travail artistique ancestral

Avec Vincent Loisy (Vince), artiste d’art urbain, les participants ont été sensibilisés à la technique de sérigraphie sur papier. Deux cents impressions   d’un motif identique sur des carrés de 32x32cm, ont permis l’installation d’un assemblage géant : une interprétation contemporaine inspirée du modèle gallo-romain de la mosaïque visible à Grand.

La démarche artistique :

  • Découverte de l’atelier de l’artiste et du procédé sérigraphique à l’association Le 46, à Epinal
  • Visite de la mosaïque de Grand (avec un médiateur du site)
  • Temps d’impression sérigraphique in situ
  • Reconstitution collective d’une fresque éphémère au Fort de Bourlémont

 

La journée conviviale du 12 juin 

Elle se résume par deux temps forts :

  • Un parcours de découverte des ressources patrimoniales du territoire (visites des sites de Grand et Bourlémont)
  • Des rencontres illustrées à travers différentes esthétiques

 

Le projet en images…

Découvrez la vidéo créée par une des bénéficiaires, Maëva Heuertz, qui récapitule la journée de restitution du 12 juin dernier.

 

 

L’amphithéâtre de Grand : des groupes ont pu visiter le village ainsi que l’amphithéâtre, accompagnés par les médiatrices du site.

 

La mosaïque de Grand : les médiatrices ont présenté la mosaïque en partageant des explications techniques et graphiques.

Extension : une œuvre issue des ateliers sérigraphie de Vincent Loisy (Vince), d’après la mosaïque romaine visible à Grand

   

Visite du fort de Bourlémont et jeu des énigmes : invitation à s’imprégner du lieu et à en percer les mystères.

Sensibilisation à la danse folklorique : l’association Novia Folklore a initié les participants, toute génération confondue, au mouvement dansé.

Découverte des percussions à travers la Batucada : l’ensemble musical de l’IMT de Neufchâteau a invité les participants volontaires à les rejoindre, autour de jeux rythmiques polyphoniques.

   

Représentation théâtrale : une partie de la troupe du théâtre amateur « le Chromosome » de Neufchâteau a proposé un extrait d’une pièce travaillée sur la saison.

 

Cette journée conviviale, financée par le Conseil départemental des Vosges, les fonds LEADER de la Région Grand Est et l’association Chantiers Services a rassemblé environ 130 personnes, salariés de collectifs d’insertion, familles et encadrants.

 

 

 

Les Journées techniques du Grand Est 2024

Le réseau des parcs scéniques publics du Grand Est vous présente les Journées Techniques du Grand Est !

Le thème pour cette nouvelle édition : Document unique d’évaluation des risques professionnels

OBJECTIFS

  • Sensibiliser au Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP). Il intègre les VHSS (violences et harcèlement sexistes et sexuels) et les RPS (risques psychosociaux).
  • Expliquer les étapes de création et sa mise en place. Évaluer les risques spécifiques des manifestations culturelles et déterminer les mesures de prévention adaptées.
  • Échanger sur les bonnes pratiques et les expériences.
Une même rencontre en 8 lieux
du lundi 14 au jeudi 24 octobre 2024 | 14h > 18h
>> Découvrez le PROGRAMME et les DATES dans les Vosges et dans les autres lieux du Grand Est dans votre AGENDA Culture C Nous

Organisé par le réseau des Parcs scéniques publics du Grand Est qui réunit l’Agence culturelle Grand Est, Scènes et Territoires, le Conseil départemental des Vosges, Pôle matériel – Transversales et avec le partenariat de la REDITEC.

 

Crédit photo : ©Collectif Io – La Mélancolie de Zidane

© Agence culturelle – Vincent Muller

Lancement de l’appel à projets aux artistes plasticiens au Conseil départemental des Vosges !

Afin de soutenir la création artistique sur le territoire, le Conseil départemental des Vosges ouvre ses portes depuis début janvier 2019 aux artistes locaux. Le Département accueille au sein de l’espace d’accueil, situé au 8 rue de la Préfecture à Epinal, des expositions d’artistes plasticiens, dans l’intention de faire connaître des artistes vosgiens ou résidents du département.

>> Découvrez l’appel dans votre rubrique ANNONCES pour y télécharger le dossier complet

Votre candidature est à transmettre avant le 31 octobre 2024.

Votre contact :
Géraldine Hocquaux
Tél. : 03 29 29 00 21
ghocquaux@vosges.fr


Œuvre : Annie Tremsal « D‘immensité et de joie »
Crédits photos : CD88|ME

« Leurs Enfants après eux » en Compétition Officielle à la Mostra de Venise 2024

« Leurs Enfants après eux », réalisé par Ludovic Boukherma et Zoran Boukherma, tourné en partie dans les vosges, est sélectionné en Compétition Officielle à la Mostra de Venise 2024, qui se tiendra du 28 août au 7 septembre.

 

Film, adapté du roman de Nicolas Mathieu, publié aux Éditions Actes Sud (Prix Goncourt 2018) avec Paul Kircher, Angelina Woreth, Sayyid El Alami, Gilles Lellouche Ludivine Sagnier et Barbara Butch.

 

Le film est soutenu par la Région Grand Est, le Conseil départemental des Vosges et la Communauté d’Agglomération d’Epinal dans le dans le cadre du réseau PLATO et le CNC.

 

Production : Chi Fou Mi Productions et Trésor Films

📸 Photos ©Marie-Camille Orlando

Festival RésoNuances 2024 – une nouvelle formule inédite

Rencontre avec Stann Duguet

Une nouvelle formule

Le Festival RésoNuances évolue avec un nouveau format !

L’association recentre le festival sur une même zone géographique et le réduit à 3 jours avec une programmation plus importante au fil de la journée, soit 3 à 4 spectacles par jour.

Le festival garde le concept de concerts dans les jardins, mais tout ne repose plus sur l’extérieur. Il y aura une solution pérenne de recours en cas de météo capricieuse.

Des concerts en extérieur, c’est un peu léger comme concept. Le cadre c’est un plus, mais ce n’est pas une valeur sûre. Nous ne pouvons pas nous reposer sur ça. 

Une vraie identité a également été pensée. Cette nouvelle édition expérimente et se réinvente afin d’offrir au public vosgien un festival unique.

[ A noter : La météo s’annonce particulièrement instable les 11, 12 et 13 juillet. L’ensemble de la programmation est déplacé dans la salle polyvalente du Tholy (3 rue Charles de Gaulle) réaménagée et décorée pour l’occasion.]

 

Pourquoi ce changement ?

Les éditions précédentes étaient une sorte de mini-tournée sur 4 semaines avec des concerts sur tout le territoire vosgien. Une logistique conséquente pour déplacer une scène sur différents sites et tenir une équipe de bénévoles impliqués sur toute cette durée.

Le public n’était pas forcément au rendez-vous dans les lieux un peu plus loin. On demandait beaucoup de notre petite équipe de bénévoles. Nous accueillions les musiciens pendant toute cette période. Allier vie professionnelle et vie privée… On fatigue, tout simplement. 

 

Un axe de programmation

L’éclectisme – une valeur constante


L’éclectisme reste une identité forte du festival RésoNuances. Différents univers musicaux sont explorés avec une réelle volonté, pour cette nouvelle formule, d’amener les gens là où ils ne s’y attendent pas.

Les autres années j’avais une sorte de conduite, dirigée sur un instrument particulier ou les voix féminines, par exemple. Un fil rouge qui se baladait comme ça en filigrane, mais j’avais besoin de réfléchir à une réelle identité. 

 

 

La création – une signature nouvelle

 

Tout le festival se base sur des créations. Il n’y a pas de cover. Pour la musique classique, par exemple, ce sont des compositeurs actuels sur des créations originales. 

La création est un axe important pour Stann Duguet, en lien avec son parcours de musicien. Il adore interpréter et reprendre le répertoire, mais il a, avant tout, une envie de créer son propre univers musical.

C’est une histoire de rencontres. Rencontrer un musicien pour la toute première fois et jouer de la musique ensemble… une vraie osmose se dévoile. La présence du public a également une action sur ce qui se passe sur scène. On ne jouerait pas de la même manière. C’est un cercle. Et c’est très important aujourd’hui de vivre ça et de faire vivre ça. On est sur nos écrans, mais il faut recréer du lien, rassembler différents publics…. Musiciens, acteurs culturels du territoire, publics… 

 

 

Des artistes locaux et régionaux

Dans les axes de programmation, l’association a aussi décidé de programmer plus d’artistes des Vosges et du Grand Est afin de créer un équilibre et une cohérence. Ainsi, cette année, vous trouverez des artistes d’ici et d’ailleurs avec notamment 30% d’artistes locaux et 40% d’artistes régionaux.


Un festival de parité

Le dernier axe voulu par l’association sera d’atteindre la parité sur scène. Cette année le festival accueille 9 femmes pour 11 hommes.

Aujourd’hui les femmes dans la musique, il y en a, mais pas tant que ça. C’est donc compliqué d’atteindre la parité. C’est une chose importante pour nous d’aller vers la parité, mais ce n’est pas un premier critère de choix pour la programmation. Les femmes musiciennes doivent être choisies pour leur talent et non pour rentrer dans un objectif de parité. On expérimente et on le prend comme une étape. Avoir des femmes et des hommes sur scène, ce sont 2 énergies très différentes. Il faut allier les deux pour apporter cette belle diversité. 

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Multi-musical et multiculturel

L’aspect multiculturel n’est pas une volonté propre à la programmation. Multiples cultures se rejoignent effectivement sur scène, mais c’est avant tout la musique qui les réunit.

L’étiquette musique du monde n’est pas un souhait, car la musique du monde, aujourd’hui, est devenue très fermée sur quelque chose de très festif. Le duo « Shams » par exemple, reflète des inspirations du classique, du jazz, de la musique contemporaine et de la musique du monde. C’est une identité musique nouvelle, propre au duo, et non pas une identité musique du monde. 

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Attirer de nouveaux publics

L’association souhaite attirer d’autres publics, avec une volonté de rassembler les gens sans cloisonner. Cet objectif n’est pas encore atteint, mais l’association y œuvre activement.

Notre public reflète la tranche d’âge 40-70 ans. On n’a pas encore réussi à attirer la jeunesse. On a également du mal à attirer du public qui ne vient pas habituellement aux concerts-spectacles. On est dans une sortie d’entre soi. J’ai envie d’accueillir notre public fidèle tout en ouvrant à d’autres publics. Nous réfléchissons, pour les années à venir, au « comment », en proposant, par exemple, d’autres solutions tarifaires. 

L’ouverture à la pratique amateur

Pour cette édition 2024, une grande nouveauté débarque. L’association a travaillé avec des publics amateurs pour présenter les nouvelles créations.

« Chanter les FemmeS » – spectacle musical écrit par Sylvia Voinet | Jeudi 11 juillet
Une comédie chantée mélangeant des professionnelles et des amateures.

On a travaillé avec le ECSP de Cornimont. On fait parler du festival par d’autres biais et cela amène des publics différents.

 

« Les Souffles du Vent » –  création de Stann Duguet et Erwan Le Guen | Vendredi 12 juillet
Un projet porté avec l’orchestre symphonique de l’Ecole intercommunale de musique de Gérardmer, dirigé par Ludovic Bérard.

Les musiciens des écoles de musique viennent faire de la musique mais ne vont pas forcément aux concerts. C’est une autre ouverture à la musique que l’on a voulu en travaillant avec des musiciens amateur d’une école de musique.

 

Une édition pleine de surprises

Vendredi 12 juillet, le bassiste du Aleph Quintet, Théo Zipper, jouera avec Fred Raby, un batteur talentueux qui s’est fabriqué un synthé modulaire aux effets très surprenants. Une rencontre entre 2 musiciens qui ne se sont jamais vu avant et qui nous ont préparé quelque chose d’inédit.

J’aimerais vraiment aller dans cette direction … Que les gens se disent qu’ils ont vraiment découvert quelque chose d’unique au festival. 

Samedi 13 juillet, pour clôturer le festival, un bœuf sous les étoiles attend le public. Ce sera plus d’une cinquantaine de musiciens et chanteurs (Aleph Quintet, le chœur amateur Les Fifrelus, …) qui joueront ensemble une création collective sur une musique composée spécialement pour l’occasion. Il y aura également une reprise de Claude Nougaro et une création d’Erwan Le Guen. 40 minutes de surprise musicale parsemée d’improvisations pour finir en beauté cette édition 2024.

 

Découvrez le programme complet : à télécharger 

Pour la billetterie : https://www.helloasso.com/associations/resonuances

Le Festival RésoNuances est soutenu par le Conseil départemental des Vosges.

Partenaires buvette et restauration :

  • Fromagerie Bongrain Gérard – Le Tholy
  • La Boulange du Gab – Cornimont
  • L’art en Bouche – Saulxures sur Moselotte