Anne Marion commence la danse à l’âge de cinq ans. Depuis, et sous différentes formes, de la plus académique à la plus contemporaine, elle n’a cessé de danser. En 2012 elle crée sa propre compagnie, L’aéronef, commence dans différents ensembles un parcours professionnel, se forme et obtient le Diplôme d’Etat. Ses deux premières créations, la Nouvelle Citroën : ballet automobile et Je t’aimais oui mais, mettent en relation la danse et le texte (Roland Barthes, Serge Gainsbourg). De formation classique, menée en parallèle de ses études de lettres, sa danse a gardé en elle l’empreinte d’une stature, d’un port et d’une ligne. Ni détenue, ni entravée par cet héritage, elle fait de cette attache le point de départ d’un dialogue incessant avec tous les genres et toutes les écritures chorégraphiques, qu’elles soient composées, improvisées, ou issues d’un répertoire. En 2007, elle vit sa participation à La Pierre et les songes, d’Odile Duboc, puis à Projet de la Matière comme un moment clé. En 2012, sa rencontre avec Pascale Houbin l'amène à écrire ses premières chansons de gestes. Depuis 2013, elle collabore avec des photographes et des plasticiens (Jean-Marc Viret, Dominique Georgel, François Klein), travaille en tant que danseuse interprète au sein de la compagnie Ormone d’Aurore Gruel (Sans Territoire Fixe, Couleur d’Ombre, Corps Simples) et poursuit sa propre recherche au sein de sa compagnie : L’aéronef. Elle y développe notamment un travail sur le tissage danse-voix avec le musicien Jean-Nicolas Mathieu.